Elle s’est imposée comme l’une des figures les plus marquantes de cet événement: Intissar Haddiya, une voix plurielle au SIEL 2025

Lors de l’édition 2025 du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) à Rabat, Intissar Haddiya a une fois de plus confirmé la richesse et la singularité de son parcours. À la croisée de la médecine, de la littérature et de l’engagement citoyen, elle s’est imposée comme l’une des figures les plus marquantes de cet événement.

Médecin néphrologue de renom, professeure à l’Université Mohammed Premier d’Oujda, autrice de plusieurs ouvrages littéraires traduits en différentes langues, Intissar Haddiya incarne cette nouvelle génération d’intellectuelles marocaines capables de faire dialoguer savoir scientifique et création littéraire.
Durant ce Salon, elle a présenté et signé plusieurs de ses œuvres, mêlant récits de résilience, romans sur les fragilités humaines et contributions académiques de haut niveau. Son engagement pour la transmission du savoir et la réflexion éthique a particulièrement été salué. Interviewée sur son parcours, elle a évoqué avec sincérité son choix d’écrire principalement en français, son attachement aux valeurs universelles, et son désir constant de rapprocher les mondes parfois cloisonnés de la science et de la culture. Son regard sur la lecture aujourd’hui, sur la place des femmes dans l’espace public et sur les défis du numérique a vivement marqué les esprits.

Par ailleurs, sa tribune intitulée «Le SIEL face à l’algorithme – que peut encore la littérature à l’ère des réseaux ? » a été largement relayée. Dans un style à la fois élégant et engagé, elle y défend une littérature capable de résister à l’éphémère et de renouer avec la profondeur de l’humain. Intissar Haddiya ne cesse d’élargir son impact : à travers ses livres, ses interventions publiques et son engagement social auprès des patients souffrant d’insuffisance rénale, elle fait entendre une voix précieuse, à la fois ancrée et tournée vers l’universel.
Son passage au SIEL 2025 restera, à n’en pas douter, comme l’un des moments forts d’une carrière en plein essor, où science et littérature ne cessent de se féconder pour nourrir une réflexion profondément contemporaine.