Le vernissage de l’exposition «Des branches oubliées» de l’artiste Omar Mahfoudi a eu lieu, récemment, à la Galerie Delacroix de l’Institut français de Tanger, en partenariat avec la Galerie Afikaris Paris.
L’événement, marqué par la présence du consul général de France à Tanger, Philippe Truquet, a célébré le retour de cet artiste tangérois dans sa ville natale, marquant un véritable retour aux sources et à l’univers intime de Mahfoudi, nourri de mémoire et de souvenirs d’enfance. S’exprimant à cette occasion, Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d’action culturelle et directrice générale de l’Institut français du Maroc, a salué la capacité de l’artiste à traduire l’onirisme de son œuvre à travers des titres évocateurs. «En tant qu’enfant de la médina de Tanger, Mahfoudi a eu tout le loisir de s’imprégner de cette lumière si particulière, propre au Maroc, qui a inspiré tant d’artistes», a-t-elle ajouté.
Pour Mme Humruzian, les branches oubliées évoquent sans doute autant de réminiscences d’une enfance faite d’aurores et de crépuscules, que l’artiste sublime avec une troublante intensité. De son côté, M. Mahfoudi a exprimé son émotion de présenter son travail dans la ville qui l’a vu grandir, exprimant son honneur de partager son art avec Tanger.
À cet égard, il a expliqué que le thème de l’exposition traduit la nostalgie de son enfance, qu’il tente de raviver à travers des images mentales qu’il conserve précieusement.