Dans cette interview, l’artiste nous parle de sa participation à l’exposition collective «Assilah’s Art Seasons 2024» et de son amour pour Assilah comme lieu de sérénité et source d’inspiration par excellence.
ALM : Que représente pour vous votre participation à Assilah’s Art Seasons 2024 ?
Valérie Herbin : C’est un honneur pour moi de participer à cette exposition collective qui regroupe les travaux qu’on avait réalisés durant 2024. J’ai pu réaliser l’année précédente mon rêve d’être parmi les artistes en résidence à Assilah, source d’inspiration et à l’invitation de la Fondation du Forum d’Assilah. C’est une très grande joie de revenir encore une fois à l’occasion du vernissage de cette exposition collective, qui dure jusqu’au mois d’octobre. Je suis également très heureuse de rencontrer mes amis artistes, dont certains sont actuellement en résidence, et de retrouver Assilah. Parce qu’on ressent un sentiment particulier de travailler ici dans cette ville et pas de la même manière qu’ailleurs.
Pourriez-vous nous parler de votre travail réalisé pour Assilah’s Art Seasons 2024 ?
Je participe à cette exposition collective avec trois œuvres que j’ai intitulées «Assilah1», «Assilah2» et «Assilah3» et sont dans leur ensemble différentes de mon travail habituel. Je trouve qu’elles rejoignent quand même ma thématique d’éco-morphisme. C’est une manière de reconnecter le monde du vivant, l’homme à son environnement.
Assilah peut-elle continuer à vous inspirer pour d’autres toiles ?
Après mon arrivée à Assilah pour assister au vernissage de l’exposition collective «Assilah’s Art Seasons 2024», et dès que j’ai accédé à sa belle médina, j’ai été tout de suite prise d’émotion. Car j’avais la tête pleine d’images de cette période de résidence de près de trois semaines dans cette ville. J’ai beaucoup de beaux souvenirs à Assilah, comme lieu de sérénité et d’inspiration pour les artistes. Je trouve que cette ville est une galerie à ciel ouvert. L’art est à tous les coins de rues d’Assilah.
Aimeriez-vous participer aux prochaines sessions du Moussem ?
C’est avec plaisir. J’aimerais être présente à toutes les sessions du Moussem, mais je comprends qu’il faut donner la chance à tout le monde d’y participer. Chacun son tour !
Vous vous distinguez par votre longue carrière artistique, quand est-ce que vous avez découvert votre passion pour l’art plastique ?
Depuis que je suis née. Je pense qu’on naît avec la petite graine en soi, puis il y a des facteurs déclenchants, comme la formation et l’environnement pour son développement. J’avais encore cinq ans quand, à l’école maternelle, ma maîtresse Valérie Peteil, dont je retiens toujours le nom et le visage, a découvert ma passion pour les arts pastiques. Elle m’encourageait beaucoup à travailler et à développer cette passion.