Culture

Fatima Kheir : «Je choisis mes rôles»

© D.R

ALM : Comment évaluez-vous cette nouvelle édition à travers les films présentés lors de cette compétition ?
Fatima Kheir : Le festival n’est qu’à ses débuts et nous ne pouvons pas évaluer la qualité des films programmés lors de ce festival. Mais je trouve qu’il y a une variété de thèmes traités lors de cette compétition aussi bien dramatiques que comiques, ce qui caractérise l’importance de cette 9ème édition. En général, cette manifestation est considérée comme une grande manifestation grâce au nombre impressionnant des films en compétition et qui connaît la participation d’une grande partie des jeunes créateurs marocains. Nous venons de voir le film «Les portes du Paradis» des de deux jeunes réalisateurs Sohaïl et Imad Noury qui a reçu le Prix spécial premier Festival international du cinéma arabe d’Oran dont j’étais membre du jury. C’est un beau film qui est plein d’originalité et de nouveautés. Des anciens professionnels persuadent de la qualité de leurs œuvres et de leur créativité à travers leur participation à de tels événements. 

En tant qu’actrice, quel est l’apport de ce genre de manifestations sur la carrière des professionnels du secteur cinématographique ?
Pour les acteurs marocains, ce festival est une bonne occasion de voir les différents types de films. Car, les artistes ne sont pas tous invités à assister à l’avant-première des nouveaux films. Nous sommes aussi parfois empêchés d’y aller à cause de nos obligations professionnelles ou familiales. Cette manifestation est devenue aussi au fil du temps un rendez-vous de grande importance entre les professionnels et les connaisseurs du secteur cinématographique notamment les réalisateurs, les critiques de cinéma, les journalistes ainsi que d’autres créateurs et membres des clubs de cinéma.
Personnellement, je pense que les conférences de presse organisées lors de cette manifestation sont d’une grande importance essentiellement pour l’acteur et le réalisateur participants à cette manifestation pour l’évaluation aussi bien de leur travail artistique que celui des autres participants. J’estime que toutes les productions nationales programmées lors de ce de festival méritent d’être encouragées et non seulement les films primés.

Pouvez-vous nous parler de vos dernières participations aussi bien au cinéma qu’à la télévision ?
Je suis très exigeante dans le choix de mes rôles, c’est pourquoi je suis un peu prolifique dans mon travail. Je suis beaucoup plus attitrée par des rôles convaincants dans de bons films. Nous avons besoin d’un cinéma qui transmet au public aussi bien marocain qu’étranger l’image réelle de notre société.
Et je trouve aussi qu’il y a un manque de scénarios traitant des problèmes de la femme marocaine. Mais je suis satisfaite de mon travail en général, le public m’a vue dans un autre rôle à travers le film «Al Ajniha Mounkassira» (Les ailes brisées) du réalisateur Abdelmajid R’chich qui figurait parmi les films programmés lors de l’édition précédente de ce festival et qui a qui a été distingué par le Prix du meilleur film arabe au Festival du cinéma de Damas.

Et quels sont vos projets actuels et à venir ?
Je viens d’avoir quelques propositions pour participer à des productions cinématographiques, mais je n’ai pas encore choisi entre les personnages qui me sont présentés pour prendre ma décision.
Pour la télévision, je suis encore plus exigeante dans mes choix, parce que l’acteur est plus regardé qu’au cinéma. D’ailleurs, je suis l’invitée, chaque semaine, du téléspectateur à travers «Oussar Wa Houloul», une émission traitant des problèmes de société.

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