Culture

Fatima Yahdi et Zakia Belkas scellent leur amitié par «La symphonie du silence»

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Il est connu que les rapports entre les personnes qui exercent le même métier sont marqués par la concurrence. Mais ce n’est pas le cas pour Fatima Yahdi, journaliste à la radiodiffusion nationale, et Zakia Belkas, sa  collègue à la télévision marocaine, qui viennent de publier un recueil de poèmes qu’elles ont intitulé «La symphonie du silence» et édité chez l’imprimerie Zaânane.

Un nouveau-né auquel Fatima Yahdi et Zakia Belkas ont consacré, mercredi soir à Rabat, une cérémonie de signature pour le présenter dans une ambiance chaleureuse, conviviale et joviale.    

Même si les poétesses ont donné le titre de «La symphonie du silence» à leur œuvre, celle-ci s’avère un moyen pour decrier haut et fort les injustices qui règnent dans la société. Le tout à travers plusieurs thèmes abordés dans 16 poèmes, illustrés par Said Affassi, qu’elles ont puisés dans leurs expériences professionnelles et personnelles. Pour Ahmed Zniber qui a préfacé l’œuvre, «les poétesses ont été unanimes à aborder le même sujet, entre autres, à savoir l’identité et les préoccupations des interrogations d’une part et d’autre part à gérer la structure linguistique tantôt en s’inspirant de leur expérience rédactionnelle, tantôt en recourant aux connotations».

Ceci étant, cette rencontre a été non seulement une occasion pour les journalistes de signer leur œuvre mais aussi de renouer avec certains amis, voire recevoir des témoignages de la part de leurs collègues à la SNRT. C’est le cas de la fameuse animatrice Fatima Ifriqui qui a affirmé nouer une amitié avec Fatima Yahdi et Zakia Belkas depuis qu’elles étaient étudiantes à l’ISIC à Rabat. Mme Ifriqui s’est demandé : «Comment sont-elles arrivées à concevoir leur œuvre puisque je sais que leur quotidien n’est pas rythmé par le silence ?!».

Et c’était à Zakia Belkas, qui a estimé que l’écriture est une échappatoire contrairement à la rédaction journalistique, de lui répondre: «Il m’arrivait d’avoir l’inspiration à 4h du matin. Alors je prenais mon stylo, en ce moment-là, pour laisser libre cours à mon imagination et création». Pour sa part, Fatima Yahdi, qui a indiqué être optimiste quant à l’avenir de l’écriture, a précisé : «La radio n’a pas fait ma victoire alors je préfère la faire moi-même!».

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