Culture

Festival Gnaoua : Une ambiance de folie

© D.R

Le Festival Gnaoua a bien animé la cité des alizés. Depuis vendredi, Essaouira a vibré aux rythmes de l’art des Gnaoua. A commencer par l’habituelle parade qui a sillonné les artères de la ville en présence du conseiller de SM le Roi, André Azoulay, du ministre de la culture, Mohamed Mehdi Bensaid, et de la fondatrice du Festival, Neila Tazi, ainsi que des autorités de la cité.
Par la même occasion, M. Azoulay révèle : «Je suis très content du retour du Festival après deux ans d’absence». «Ce festival est pour tous les Marocains», enchaîne-t-il.
De son côté, le ministre indique que «le Festival de Gnaoua restera celui d’Essaouira par excellence». «Nous veillerons à trouver des solutions matérielles jusqu’à ce que le festival s’agrandisse et que nous puissions en conserver la continuité», avance le ministre.

Ainsi, la parade y a bien circulé avant de laisser libre cours aux maâlems et artistes qui ont enflammé la scène Moulay El Hassan. A commencer par le maâlem Abdeslam Alikane qui s’exprime sur «la symbolique de Gnaoua devenue un patrimoine mondial». De même, il s’exprime sur les efforts du ministère de la culture et des autorités locales tout en devant une fière chandelle à la fondatrice du Festival avant de se produire avec Tyour Gnaoua et d’autres artistes qui sont entrés, depuis le début de la soirée, en fusion avec lui comme Vieux Farka Trio et Aziz Ozouss. De son côté, le maâlem Abdellah Akharraz n’a pas manqué d’enflammer la même scène avant de céder la place au maâlem Said Boulhimas qui est, à son tour, entré en concert fusion avec Jamaaladeen Tacuma Trio dont la performance s’est poursuivie jusqu’à environ une heure du matin.


La même ambiance a régné, samedi, dans la même place. En cette soirée de clôture dans la cité des alizés avant que le Festival ne poursuive ses escales à Marrakech, Casablanca et Rabat, le maâlem Hossam Guinea est entré en fusion avec les artistes Fama Mbaye, Naïssam Jalal, Haile Suprême, Stéphane Edoaurd, Aziz Ozouss et Mohamed Derouich. Le tout avant de laisser libre cours aux maâlems Abdelaziz Soudani, Lahcen Mhaidi, Mohamed Boumezzough, Hind Enniara et Yaya Ouattara.
Aussi, Dar Souiri a été sous le charme de la musique des Gnaoua pendant ces deux jours. C’est le maâlem Najib Soudani qui y a ouvert vendredi le bal. A son tour, le maâlem Abdelmalek Kadiri est entré en fusion avec Stéphane Edouard, Naïssam Jalal et Mohamed Derouich. Samedi, le même espace a accueilli le maâlem Said El Bourki, les Issaoua d’Essaouira s’y sont produits avant de laisser Moktar Gania présenter son projet avec Gnawa Soul.
Outre le Festival, d’autres espaces vibrent constamment aux rythmes de Gnaoua. C’est le cas de quelques restaurants et cafés de la ville, ce qui a attiré une grande foule au point que certaines artères de la médina étaient bloquées.

Reportage photos de Chafik Arich

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