Culture

Festival international du film de Marrakech : John Boorman préside le jury des longs-métrages

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Après Emir Kusturica, c’est au tour du grand réalisateur britannique John Boorman de présider le jury des longs-métrages du Festival international du film de Marrakech (FIFM).
Réalisateur mais aussi scénariste et producteur, John Boorman est Commandeur de l’ordre de l’empire britannique, l’une des plus hautes distinctions. «Le plus important dans un festival ce n’est pas son jury, mais sa sélection», note-t-il humblement, avant de poursuivre : «J’ai hâte de découvrir les films sélectionnés, et en particulier ceux provenant d’Afrique. En tant que cinéaste, je sais combien il est difficile de faire un film et encore davantage d’en faire un bon. Je salue tous ceux qui ont trouvé leur chemin jusqu’à Marrakech».
Pour la Fondation du festival en question, le choix porté sur Boorman pour présider cette édition s’inscrit dans la série d’hommages sans cesse rendus par le FIFM à l’art de la mise en scène cinématographique. John Boorman a toujours été un passionné du 7ème art, il était d’abord critique pour la radio avant de devenir monteur à la BBC. Chaîne pour laquelle il a réalisé plusieurs documentaires. En 1965, son premier long métrage «Sauve» est un succès à Hollywood où il part tourner «Le Point de non-retour» (1967) puis «Duel dans le Pacifique» (1968), deux films qui ont eu un écho mondial. Il rentre ensuite à Londres pour «Leo the Last» (Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1970). Il réalise ensuite «Délivrance», «Zardoz», et «L’Exorciste II» dont il fait une œuvre très personnelle. Ces succès cannois n’ont pas fini puisque son film culte, «Excalibur», a été aussi primé à Cannes en 1981. Après avoir disparu de la compétition quelques années, Boorman revient en 1998 et reçoit le Prix de la mise en scène. Durant sa carrière, le réalisateur britannique a été nommé 5 fois aux Oscars.
Des différents travaux de John Boorman ressort sa grande influence par l’œuvre du philosophe Carl Gustav Jung. Sa fascination pour les mythes fondateurs et la nature est palpable dans ses films où il explore la psychologie individuelle et collective de personnages en quête d’eux-mêmes, livrant une réflexion sur le devenir des civilisations qui marque de son sceau l’univers cinématographique.

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