«Myopia» de Sanaa Akroud, «Sound of berberia» de Tarik El Idrissi…
Pour la 14ème édition du Festival international Issni N’Ourgh du film amazigh (Finifa), sera présentée une sélection riche composée de vingt-trois films amazighs et seize films issus de la compétition internationale Issni N’Ourgh.
La 14ème édition du Festival international Issni N’Ourgh du film amazigh (Finifa), prévue du 7 au 11 décembre à Agadir, dévoile sa sélection officielle. Selon les organisateurs, vingt-trois films amazighs, couvrant aussi bien la fiction que le documentaire, répondant aux critères exigeants de la compétition, sont au menu. Parmi lesquels il y a lieu de citer «Myopia» de Sanaâ Akroud, «The Tattooed» de Mohamed Zaghou, «Sound of berberia» de Tarik El Idrissi, «Cloches de Toumliline, une Histoire de bénédictins au Maroc» de Hamid Derrouich, «Scattering Thorns» de Nassim Abassi, «Aït Ishaq» de Selim Haase, «Memoria indigena, tradiciones ancestrales Canarias» de Antonio Bonny Farray et Pablo Rodriguez Alonso.
La sélection comprend également «Empty glass» de Yassine Iguenfer, «Iman irufan» de Masoud Bougern, «Tremors» de Nicolas Jacquette, «Azetta» de Djamal Bacha et «Ijja» de Rachid Elhazmir. De surcroît, seize films issus de la compétition internationale Issni N’Ourgh rivaliseront et explorant à la fois les sentiers de la fiction et de la réalité documentaire. Il s’agit de «Insoumises» de Laura Cazador & Fernando Perez, «Salt Pact» de Rahma Benhamou El Madani, «Maoussi» de Charlotte Schiøler, «Neighbours» de Mano Khalil, «The forest» de Joo Peter, «Racines, diaspora et guerre (une scène)» de Phil Comeau, «The Gooseberry grandmother’s daughter» de Julie Laurenz, «Evensong» de Malibu Taetz, «The Old Young Crow» de Liam Lopinto, «Love Bubbles» de Marcel Hobi, «The Sprayer» de Farnoosh Abedi.
On y trouve également «Rooted» de Charly Wenzel, «The menace from above» de Mariam Khayat, «Game over» de Miriam Carlsen & Saeed Mayahy, «Native place» de Andrew Francisco, «Ndo’s silence» de Sven Peetoom & Juliette Dominicus et «Amnésia» de Shady Zaraki. Il faut dire que les films en lice sont variés en durée, incluant autant de courts-métrages que de longs-métrages. «Cette édition s’érige en carrefour d’échanges culturels, d’incubation d’expériences et de renforcement des liens artistiques entre les artisans du septième art au Maroc et au-delà des frontières.
Elle se profile comme une étape phare sur l’échiquier socioculturel, fusionnant l’art avec l’identité, dévoilant les multiples facettes culturelles, intellectuelles, cognitives et patrimoniales de l’identité et de la culture amazighe à l’échelle globale», expliquent les organisateurs. Pour rappel, les œuvres projetées dans ce cadre seront évaluées par un jury composé de personnalités de renom à l’échelle nationale et internationale, qui décerneront plusieurs prix lors de l’Issni N’Ourgh. Il s’agit du Grand prix Issni N’Ourgh, le prix Ihya Idder pour le meilleur court métrage (appellation retenue depuis la 11ème édition du Finifa), prix du meilleur interprète masculin, prix d’interprétation féminine, prix du meilleur scénario, prix de la meilleure réalisation et prix du meilleur documentaire.
Le festival sera également le théâtre de rencontres professionnelles et culturelles tout au long de sa durée, au cinéma Sahara, à la Faculté des langues, des arts et des sciences humaines, et dans les nouvelles plateformes culturelles (les zaouïas culturelles) de la région de Tiznit. Une fois de plus, le festival continue de briller comme un phare de la culture amazighe et un point de rencontre pour les cinéastes, les artistes et les passionnés du monde entier.