L’importance de la langue maternelle et son impact sur la migration, telle est l’ambition du Festival de Fès de la culture amazighe. Prévu du 13 au 15 juillet, cet événement est organisé par la Fondation Esprit de Fès et l’Association de Fès Saïss en collaboration avec d’autres partenaires. «Le festival vise à approfondir le dialogue et la cohésion sociale, les valeurs de la paix et une réflexion sur les stratégies à adopter pour mettre la culture amazighe, dans toutes ses composantes, au service du développement humain», explique Moha Ennaji, directeur du festival. Pour cette 8ème édition, les organisateurs ont concocté une programmation également spéciale. Au menu, des ateliers d’écriture, des spectacles de musique et des lectures de poèmes. Ainsi, cette manifestation sera une occasion pour l’écrivaine et sociologue Fatima Mernissi de signer son nouveau livre «Les jardins d’amour». Figurent aussi dans ce rendez-vous, des expositions d’œuvres d’art, le défilé du caftan marocain et des expositions de tapis amazighs. Le coup d’envoi sera donné par un hommage à l’écrivaine Laila Abouzeid au Palais des congrès. Durant la même soirée, deux concerts auront lieu à Bab Makina, celui de Hamdallah Rouicha et de Zina Daoudiya à laquelle le festival rendra hommage également. D’ailleurs, le groupe catalan Sarsal et le groupe Libyan Oussan Band sont programmés à la clôture. De leurs côté, d’autres groupes y participent notamment Saghruband, Rock berbère et Abranis d’Algérie. Ceci étant, plusieurs personnalités seront réunies au congrès international. Celui-ci sera placé sous le thème «Langue maternelle et diaspora». D’autres activités seront programmées en parallèle, notamment des expositions des livres, tapis amazighs, artisanat et œuvres d’art de Fatima Eloudghiri, Mohamed Bennour au Palais des congrès de Fès.n