Festival Rythmes du Maroc : La musique du Moyen Atlas, invitée de marque

La musique du Moyen Atlas sera à l’honneur à Casablanca à l’occasion de la  première édition du Festival Rythmes du Maroc, prévue les 18 et 19 mai sur la scène El Hank à Casablanca. Porté par le conseil de la ville dans le but de diffuser la musique marocaine dans toute sa diversité, «l’objectif est d’inscrire ce festival dans l’agenda culturel et ainsi revaloriser la musique marocaine sous ses multiples coutumes. Chaque édition fera un zoom sur les autres riches traditions musicales du Maroc», a indiqué Wafaa Skali, chef de la division des affaires culturelles au conseil de la ville, lors de la conférence de presse tenue, mardi 15 mai, à Casablanca. Pour sa part, Mohamed Bouali, directeur du festival, a ajouté que «le patrimoine de la musique traditionnelle marocaine est mal connu. Il mérite qu’on s’y intéresse de plus près». Par ailleurs, ce premier rendez-vous sera dédié à la mémoire du défunt Mohamed Rouicha, décédé le 17 janvier. Pour lui rendre hommage, son fils Hamd Allah interprétera quelques chansons de son répertoire. Ce festival fera la part belle à toutes  les musiques authentiques du Maroc. Et pour cette première édition l’Ahidous ouvre le bal. D’ailleurs, la troupe de Hammou Amediaze de la région de Rich, la formation de Immouzer Marmoucha et Cherifa, la grande artiste de Khenifra, l’une des disciples de feu Mohamed Rouicha, viendront enflammer la scène du festival. De même,  Najat Atabou sera de la partie puisqu’elle est programmée la nuit de la clôture. Au menu également, une table ronde sera organisée et samedi 19 mars, à l’École des beaux-arts de Casablanca pour analyser la diversité musicale. C’est l’occasion de discuter de la musique amazighe, ses racines, son évolution. Plusieurs professionnels viendront livrer leur point de vue sur la question. Comment le patrimoine ancestral de la musique amazighe se manifeste-t-il aujourd’hui ? Les recherches actuelles aident-elles à valoriser ce patrimoine ? De quelle manière la musique amazighe pourrait-elle bénéficier d’une meilleure diffusion au Maroc ? Les intervenants à la table ronde essayeront de répondre à toutes ces questions.