Il a attiré un public diversifié estimé à 3.000 spectateurs
La 36ème édition du Festival international du théâtre universitaire de Casablanca (FITUC) s’est clôturée dimanche dans la soirée au complexe culturel Moulay Rachid avec la remise des différents prix aux troupes lauréates.
Les productions théâtrales lauréates des différents prix du Festival international du théâtre universitaire de Casablanca sont désormais connues. Ainsi, le grand prix du festival est revenu à la pièce de théâtre «Négatif Zero» de la troupe égyptienne de l’Université Ain Chams, dirigée par Islam Khalid. «Cette pièce a réveillé Einstein et Khouazrami lors de cette édition sur le thème «Théâtre et Folie». Elle a exploré le problème de l’existence et de la morale à travers le prisme de la physique et des sciences naturelles, découvrant de manière brillante une puce capable de réguler les émotions, l’éthique et le moral de l’homme, ce qui a suscité beaucoup de débats lors de sa phase secrète, le refus initial étant que l’homme deviendrait un rat de laboratoire», expliquent les organisateurs.
S’agissant du Prix de la scénographie, il a été remporté par l’Université Ain Shams d’Égypte, pour sa production théâtrale «Salle Zero», le prix de la meilleure actrice est revenu à l’Indonésienne Arfiziatu Rahmi, pour la production théâtrale «Silence permanent de univers» et à l’actrice Emi pour sa production théâtrale «Risque», le prix du meilleur acteur (ex aequo) est revenu aux Egyptiens Chaher et Mahmoud Tawfik, pour leur production «Négatif Zéro». En ce qui concerne le prix de la meilleure réalisation, il est revenu au Coréen Hannah Kim pour sa production théâtrale «Aeon, Madness of Love».
Pour rappel, la 36ème édition du Festival international du théâtre universitaire de Casablanca a été placée sous le thème «Théâtre et Folie». «Ce slogan a été choisi pour célébrer cette édition, évoquant un département de l’Hôpital Ibn Rochd et son homologue dans l’imagination casablancaise, nommé d’après ses invités de catégories traitant de problèmes psychologiques et mentaux», soulignent les organisateurs. Le festival a présenté des performances théâtrales par des équipes universitaires internationales et marocaines, impliquant environ 130 étudiants, et a organisé une table ronde explorant la relation dialectique entre le théâtre et la folie, avec la participation de 10 figures du monde de la pensée, de la recherche académique, des praticiens du théâtre et de la psychiatrie, du Maroc et de l’étranger.
Selon les initiateurs, le festival a attiré un public diversifié estimé à 3.000 spectateurs, y compris les festivaliers et le grand public. Les performances théâtrales et les activités du festival ont été réparties sur une vaste zone géographique à travers Casablanca et ses environs. «Cette édition a vu une ouverture à Ben Slimane et El Jadida, avec l’inclusion pour la première fois d’une prison locale, Ain Sebaa 1, où une représentation théâtrale a été présentée pour ses détenues».