Culture

Focus : Inénarrable clash d’ego

L’Union générale des artistes arabes a tenu son congrès. Cela n’a pas l’air d’un événement. On en convient. On s’en serait passé comme de sa première brosse à dents. Cela nous suffit déjà d’avoir à supporter le cirque des politiciens, dites-vous. Le sommet, quoi ! Mais ne boudons quand même pas notre plaisir. Car il s’est passé quelque chose d’exceptionnel au fameux congrès, qui s’est tenu au Caire. Un véritable clash d’ego au pays des Pharaons. Sauf que les « héros » de ce clash sont bien de chez nous. Explication : deux candidats, au lieu d’un, voulaient représenter le Maroc au sein de cette sacrée Union des artistes arabes. On retrouve (encore eux!) Mustapha Baghdad (Syndicat libre des musiciens marocains) face à Hassan Nafali (Syndicat marocain des professionnels du théâtre). Problème : Comment départager ces deux-là face au règlement de l’UGAA stipulant que chaque pays arabe dispose d’un seul représentant ? Faut-il organiser un concours pour savoir qui est le mieux apte à représenter les Marocains à l’UGAA? L’inénarrable UGAA a eu l’embarras du choix. Mais aux grands maux, elle a sorti les grands remèdes. Face à la double candidature marocaine, l’Union a, ainsi, décidé de reporter le choix du représentant marocain jusqu’à examen des dossiers des deux candidats, après une visite dans le Royaume. Le choix s’est finalement fixé, à la faveur de «consultations» auprès de certains artistes marocains, nous apprend un communiqué triomphal du syndicat de M. Baghdad. Vous auriez, évidemment, compris que c’est ce dernier qui a remporté la timbale. M. Baghdad a été désigné  vice-président de l’Union générale des artistes arabes. Félicitations au vice-président Baghdad ! Il doit être content d’avoir pu prendre, au Caire, une vieille revanche sur son rival, Hassan Nafali. La guerre engagée sur fond de leadership depuis 2007 entre les deux frères ennemis a pu être tranchée au pays des Pharaons. C’était de bonne guerre, certes. Mais à quoi sert de laver notre linge sale à l’étranger ? Dieu que c’est insignifiant !

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