Patrick Poivre d’Arvor, ancien journaliste vedette de la chaîne française de télévision TF1, qui se débat déjà avec des accusations de plagiat dans sa biographie d’Hemingway, est accusé par une de ses ex-compagnes d’avoir pillé sa correspondance privée pour un livre. Selon le site lexpress.fr, il doit comparaître le 9 février devant la justice pour «contrefaçon», cette fois pour son roman «Fragments d’une femme perdue» (Grasset, 2009). L’ancien présentateur vedette du journal télévisé de TF1 est attaqué par Agathe Borne pour violation de la vie privée et contrefaçon -le terme juridique qui désigne le plagiat- pour avoir emprunté dans son roman, en grande partie épistolaire, de longs passages signés de sa main, précise l’hebdomadaire en ligne. Selon la plaignante, «Fragments d’une femme perdue» reprendrait mot pour mot, sur des pages et des pages, 11 longues lettres d’amour qu’elle a envoyées à PPDA, le surnom du journaliste. Cette correspondance occupe une dizaine de chapitres, souligne le site de l’hebdomadaire L’Express. Or le droit est formel : si une lettre appartient bien physiquement à son destinataire, la décision de la publier (le «droit moral») relève, elle, uniquement de son auteur.