Un festival qui entame la première année d’une deuxième décennie, c’est bien Mawazine rythmes du monde ! Une manifestation qui ne passe jamais inaperçue dès son lancement. Vendredi 18 mai, date marquant le début de la 11ème édition qui se poursuit jusqu’au samedi 26 mai, le public rbati a eu droit à un spectacle de rue époustouflant des troubadours du Radjastan en provenance d’Inde qui ont sillonné les grandes artères de la capitale avant de faire escale au théâtre national Mohammed V. C
es locaux ont, peu de temps après, vibré à la voix de l’Américaine Gloria Gaynor qui a offert un concert d’ouverture à couper le souffle. En présentant certains nouveaux opus tout en remontant à sa légendaire chanson «I will survive», cette diva a réussi à animer un public jeune et adulte lors de ce concert d’ouverture consacré aux partenaires de Maroc-Cultures, association initiatrice de Mawazine. Pour mémoire, cette cérémonie a été une occasion pour honorer les deux stars qui viennent de quitter la scène, Warda Al Jazayria qui s’est vue rendre un hommage au festival en 2009 et la reine du disco, Donna Summer. A propos de celle-ci, Gloria Gaynor a indiqué lors d’une conférence de presse organisée vendredi à Rabat que «Donna Summer est une amie de longue date, d’autant plus qu’on a travaillé ensemble. C’est triste qu’elle ne soit pas parmi nous». Concernant ses nouveautés, Gloria Gaynor a précisé, lors de cette conférence de presse, avoir enregistré une nouvelle chanson qui sera lancée très bientôt. Parallèlement, la star américaine est en train de préparer une licence en psychologie. Des études que la chanteuse couronnera par l’ouverture d’un centre dédié aux parents adolescents. Une initiative qui se répercutera, hélas, sur son parcours artistique. «Je vais ralentir ma carrière après l’ouverture du centre», a-t-elle conclu. Dans l’autre bout de Rabat, la diva Karima Skalli a joint sa voix à celle du Libanais Marouan Khoury pour faire le bonheur des fans de la chanson arabe et orientale qui ont afflué nombreux vers la scène Nahda. Pour leur part, les férus de la musique occidentale ont vivement apprécié le concert du groupe LMFAO sur la scène OLM Souissi. Quant à la scène Bouregreg réservée à la musique africaine, elle a vibré aux rythmes ivoiriens à la manière de Magic System. Finalement avec Mawazine, tout le monde trouve son compte!