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Graham Hancock: L’Homme qui réécrit l’Histoire humaine

© D.R

Depuis plus de trois décennies, l’écrivain et journaliste Graham Hancock poursuit ses enquêtes à la recherche des traces d’une ancienne civilisation antédiluvienne, qui aurait disparu il y a de cela 12.500 ans, à la fin de l’époque glaciaire, à cause de ce que les scientifiques appellent le Dryas récent. Face à une archéologie institutionnalisée et mainstream, le chercheur essuie les pires insultes dans une véritable cabale systématisée de la part des establishments scientifiques qui voient en ses théories une réelle menace pour leurs acquis et leurs convictions souvent appuyées sur des suppositions et non des faits avérés. Analyse.

Quand Graham Hancock a publié Magiciens des dieux en 2015, la communauté scientifique s’est vue offusquée par une nouvelle théorie scientifique qui émerge et qui met à mal des décennies d’études archéologiques basées sur le consensus et sur des suppositions et des recoupements souvent qui laissent à désirer, avec des failles, des manques à combler, des blancs à remplir et tout un amas de digressions pour donner des contours à des conclusions sinon trop hâtives, du moins fondées sur l’à-peu-près.

Les archéologues, les égyptologues, les spécialistes des anciennes cultures, comme les Sumériens, les Babyloniens, les Mayas, les Incas, les Aztèques, l’Île de Pâques, les anciennes civilisations de l’Océanie, du Sahel, de la Nubie, du Japon, de l’Inde et des Caraïbes, se mettent alors à dénigrer le travail du journaliste britannique, né à Édimbourg en 1950.

On le traite de pseudo-scientifique, d’imbécile, d’imposteur, de charlatan… Et d’autres injures peu édifiantes pour les personnes qui les profèrent. Une véritable cabale se met en place pour discréditer son travail, pour jeter l’opprobre sur ses recherches et toute sa documentation, réalisée sur le terrain des faits, d’une région du monde à l’autre, durant de très longues années, faisant appel à une foule de scientifiques connus et reconnus, dans différentes disciplines comme la géologie, l’astronomie, les mathématiques, la physique, la glaciologie, la paléontologie, la biologie, la chimie, l’anthropologie, l’architecture, la mécanique et d’autres technologies modernes et anciennes pour étayer telle ou telle trouvaille, vérifier tel ou tel fait et donner du poids à telle ou telle donnée.

Tout un travail réalisé avec d’autres grandes figures modernes telles que Robert Bauval, John Anthony West, Randall Carlson, Robert Schoch, Donald Prothero, Colin Wilson, Neil Steed, Arthur Posnansky, Michael Cremo, Georges Vermard, Christopher Dunn, Zecharia Setchin, William Henry ou encore des figures comme Jane Styne McInture, Logan Hawkes et Stephen Mehler, qui se voit ostracisé, stigmatisé et banni des circuits officiels allant jusqu’à donner corps à une discipline que l’on nomme désormais l’archéologie interdite.

C’est dire tout le black-out jeté autour de tels travaux audacieux, qui sortent des sentiers battus et qui osent s’aventurer dans des sphères plus complexes et sans certitudes pré-acquises comme c’est le cas aujourd’hui dans de très nombreux des sciences modernes où tout ce qui n’entre pas dans des cases préétablies fait peur et se voit rejeté et condamné. L’affaire se corse quand Graham Hancock publie d’autres ouvrages d’une grande qualité scientifique, tels que : Sur les traces d’un monde oublié, Civilisations englouties, La clé de la civilisation perdue, L’empreinte des dieux, Le mystère de Mars ou encore l’excellent Le mystère du grand Sphinx, co-écrit avec Robert Bauval.

Les éléments d’une théorie solide se condensent et défient toute une histoire réécrite par la science moderne pour limiter l’existence humaine à 7.000 ans, avec l’hypothétique première civilisation humaine qu’est Sumer, alors que toutes les données récentes montrent que c’est faux et que c’est là un gros mensonge universel. Les preuves sont très nombreuses : la découverte du grand site de Göbekli Tepe dans le Sud de la Turquie fait remonter les datations à plus de 12.000 ans au moins. L’archéologue allemand Klaus Schmidt qui a travaillé pendant vingt ans sur ce site a montré clairement que ces constructions mégalithiques pouvaient même dater de 16.000 ans.

Ce qui fait remonter l’aube des civilisation connues jusque-là (puisque la science moderne n’a encore daté que quelque 5% de tous les sites à fouiller et à documenter, comme c’est le cas en Égypte où ce qui reste enfoui sous le sable dépasse les 90% des découvertes encore à faire) à au moins 16.000 ans avant l’ère chrétienne. Ce qui concorde parfaitement avec d’autres grands sites au Pérou, en Bolivie ou au Mexique. Par exemple, le site bolivien de Puma Punku pourrait dater selon Arthur Posnansky d’au moins 16.000.

Idem pour le site de Tiahuanaco ou encore les sites monumentaux de Sacsayhuaman, Ollantaytambo au Pérou, Yonaguni au Japon, Gunung Padang, sur l’île de Java, en Indonésie, qui pourrait remonter à plus de 20.000 poussant encore plus loin toutes les datations connues jusqu’à aujourd’hui. Pour Graham Hancock, les choses sont claires et simples : « Il est de plus en plus certain que l’édifice de notre passé érigé par nos historiens et archéologues repose sur des fondations défectueuses et dangereusement peu solides. Un cataclysme ayant provoqué l’extinction de certaines espèces s’est produit sur notre planète entre 12.800 et 11.600 ans dans le passé.

Cet événement a eu des conséquences sur la Terre entière et a profondément bouleversé l’humanité. Les preuves scientifiques le prouvent n’ayant commencé à apparaître qu’en 2007, et historiens et archéologues n’ayant pas encore pris la mesure de leurs implications, nous sommes contraints d’envisager que tout ce que nous avons jusqu’à présent pu apprendre sur les origines de la civilisation soit faux».

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