Hamid Bouhioui sort ses «Opinions sur l’art»

Dans «Opinions sur l’art et d’autres histoires», Hamid Bouhioui nous plonge dans son monde d’artistes libres. Libre de penser, d’exprimer sa subjectivité et ses expériences. Cet artiste maroco-canadien nous fait visiter son atelier, nous offre sa compagnie pour une de ses meilleures journées, nous rend accessible , pour le bonheur du public et amateurs d’art, ce qui se trame dans la tête, le cœur d’un artiste parmi les artistes, ces êtres fascinants, sensibles, si mystérieux, solitaires et souvent silencieux. Cet ouvrage est une sélection de textes tirés d’une chronique hebdomadaire dont une grande partie a été publiée sur les colonnes d’Aujourd’hui Le Maroc sous la rubrique «De toutes les couleurs». A travers, ses papiers courts et rythmés, ce doctorant en génie mécanique, ex-professeur qui a pris le risque de se consacrer entièrement à son art, nous parle avec simplicité de son amour pour la peinture, pour l’art et la culture en général, lui un mordu de musique classique, lui un fervent lecteur de livres et d’œuvres autour de l’art et des artistes. En bon pédagogue, artiste autodidacte, et grand curieux, ses coups de cœur, ses méditations, ses quelques coups de griffes sont autant d’occasion pour comprendre, mieux apprécier et prendre goût au monde des couleurs. Rappelons que l’ouvrage «Opinions sur l’art et d’autres histoires» de Hamid Bouhioui avait été présenté lors de son exposition à la Galerie Bab El Kébir (Oudaya) Rabat, «Spectre de l’impondérable», mercredi 3 novembre. Né le 4 juin 1963 à Casablanca. Il vit et travaille entre le Maroc et le Canada. Titulaire d’un doctorat en acoustique (France), il déménage à Vancouver au Canada où il enseigne l’acoustique à l’University of British-Columbia et travaille sur des projets pour Boeing et Nasa, entre autres. Dans les œuvres de Bouhioui, la femme occupe une grande importance «La femme comme modèle unique ou presque! Après le visage que j’ai exploré durant des années et que j’ai effleuré de millions de coups de pinceau, c’est le corps qui m’interpelle et me convie à un dialogue dont le sujet m’est encore flou», dit-il à propos de son art.