"Il est vivant", a murmuré la mère de Will, sur son lit de mort, à propos de Ken, disparu onze ans plus tôt, après avoir été accusé du viol et du meurtre de leur voisine Julie Miller. Le choc est terrible pour Will qui découvre une photo de son frère datant de quelques mois. Convaincu de son innocence, il a compris et accepté sa fuite depuis longtemps. Au lendemain de l’enterrement de sa mère, Sheila disparaît en laissant un mot : "Je t’aimerai toujours." Stupéfait, il appelle son ami Carrex, ex-délinquant, devenu professeur de yoga, pour l’aider à rechercher les deux personnes qu’il aime le plus au monde. Mais il affrontera sur son chemin la fourberie d’un agent du FBI, plutôt trouble ainsi que la perversité, la violence et la pure méchanceté de deux anciens amis de son frère, sans parler du troublant passé de Sheila. En quoi leurs histoires sont-elles liées ? Le "gentil Willy" sera-t-il prêt à regarder en arrière en prenant le risque de ne pas aimer ce qu’il y trouvera ? Pour qui aime le suspense à rebondissement, les fins de chapitres haletantes, les énigmes emboîtées comme des poupées russes… jusqu’à la page ultime, Disparu à jamais est de circonstance comme l’a été le précédent roman d’Harlan Coben Ne le dis à personne, salué par l’ensemble des critiques et des lecteurs.
Harlan Coben «Disparu à jamais», Pocket 2004, 466 pages