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Hasna Ettawr, une jeune artiste-peintre à la palette très colorée

© D.R

Elle vient de concevoir une nouvelle collection

La jeune artiste-peintre marocaine Hasna Ettawr vient de concevoir une nouvelle collection d’oeuvres alliant différentes couleurs. Pour concevoir ses toiles, elle «travaille au préalable sur les tons et les expérimente ». En fait, ce mélange est, pour elle, «ludique». En détail, les couleurs dans ses nouvelles oeuvres sont soit en mode uni, soit dégradées. Une manière de créer des formes verticales ou horizontales sans lignes visibles qui se glissent sous les couleurs. De quoi y donner une «esthétique ». Ainsi, elle mêle tantôt le jaune au soufre, l’orange au violet, tantôt le vert pistache à celui de la pomme.

De temps à autre, elle assombrit ses toiles en recourant au noir bleuâtre tout en les meublant de rouge telle une lumière. «C’est comme une tache attirante pour briser la noirceur et créer une harmonie rythmée avec d’autres couleurs», précise-t-elle. Sur fond noir, elle peut ajouter du rose ou du blanc. «Une manière aussi de créer une certaine ambiguïté et spiritualité pour donner une connotation surréaliste aux oeuvres à thème unique tout en laissant voir une recherche faite sur les couleurs», avancet- elle. Et ce n’est pas tout ! Hasna allie la peinture à l’huile à l’art déco. Cette deuxième discipline étant son domaine de travail qu’elle exploite sous forme d’oeuvres. A cet effet, elle utilise, comme support, du bois dont elle mêle la surface à d’autres matières comme le mastic et «la résine Epoxy».

En outre, elle introduit des matières naturelles comme le khôl, le verre ou le sable pour en faire d’autres compositions de couleurs et former des visages humains et des formes naturelles comme les feuilles de plantes, les fleurs ainsi que les fruits ou encore des petites assiettes qu’utilise de manière esthétique sur fond blanc cette artiste qui a son propre rituel. «Je m’introduis, tel un enfant, dans mon atelier en pleine nuit. C’est, pour moi, comme un champ de bataille sans issues», raconte l’artiste qui indique manipuler son pinceau avec aisance sur la toile où les couleurs se mêlent en optant pour des gestuelles tantôt lents, tantôt rapides.

Pour cette artiste «timide », la peinture est «une force» qui lui donne une «vie». Elle puise ses sources de créativité dans son «tréfonds, dilemme, angoisse et désir». Une aventure appropriée à l’artiste qui laisse libre cours à son imagination. Son objectif ultime étant de donner également du plaisir à toute personne contemplant ses oeuvres.

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