Culture

«Haut et fort» projeté à Tanger

© D.R

Dans le cadre de la 22ème édition du FNF de Tanger

Familier du milieu cinématographique tangérois, le réalisateur marocain Nabil Ayouch participe pour la neuvième fois au Festival national du film de Tanger (FNF cette fois-ci avec son nouveau film «Haut et fort», qui figure parmi les 28 longs métrages en compétition officielle de ce festival, qui en est à sa vingt-deuxième édition et qui se poursuit jusqu’au 24 septembre. «C’est avec une grande émotion que je reviens à Tanger et que retrouve le public, les amis et l’ambiance du festival. C’est également une belle expérience pour moi en tant que réalisateur de voir tous ces gens venir de toutes les villes du Maroc: Rabat, Casablanca, Agadir,…, pour assister à la projection du film», a fait savoir Nabil Ayouch.

Coécrit par le réalisateur franco-marocain et Maryam Touzani, le scénario de «Haut et fort» (d’une durée de plus de 100 minutes) montre comment aider des jeunes d’un quartier populaire à Casablanca à se débarrasser du poids de certaines traditions et développer leur passion pour le hip hop afin de pouvoir s’exprimer et passer leurs messages. «C’est une manière différente de parler de la réalité de ce quartier et de voir le côté beau et positif de sa jeunesse», a confié Nabil Ayouch, faisant remarquer que l’idée est de «tendre une perche à cette jeunesse où elle se trouve pour lui permettre de s’exprimer et de raconter son histoire pour que d’autres ne viennent pas la raconter à sa place».

Le réalisateur franco-marocain s’est en quelque sorte inspiré de son enfance passée à Sarcelles, où il a appris à aimer les arts et à développer sa passion à la Maison des jeunes et de la culture (MJC). Vu l’importance des centres culturels dans le développement et l’épanouissement des jeunes talents, Nabil Ayouch a été à l’origine de celui de Sidi Moumen, dont des jeunes inscrits ont pu, grâce à l’art, se réconcilier avec eux-mêmes. «J’ai vu des jeunes qui entraient perdus dans ce centre et qui en sont sortis avec un but dans la vie», a souligné le réalisateur, qui continue de garder des liens avec des jeunes de Sidi Moumen après le tournage de ses deux longs-métrages «Ali Zaoua» et «Les chevaux de Dieu» tournés respectivement en 2001 et en 2012 dans ce quartier populaire.

Dans «Haut et fort», tout commence quand le jeune Anas, interprété par Anas Basboussi, est affecté dans le nouveau centre culturel d’un quartier populaire de Casablanca. Ancien rappeur, il essaye de transmettre aux jeunes de ce centre sa passion et à leur donner la force et la confiance en soi pour pouvoir s’exprimer à travers le hip hop.

Notons que présidé par Driss Anouar, le jury de la compétition des longs-métrages de fiction du vingt-deuxième FNF de Tanger, qui est composé aussi par Lahcen Zinoun, réalisateur et chorégraphe, Touria Majdouline, écrivaine et poète, Mohamed Tarrous, universitaire et critique du cinéma, Bilal Marmid, journaliste et critique de cinéma, Bouchra Boulouiz, écrivaine et Belaïd El Akkaf, musicologue et compositeur, devra choisir entre 28 films produits entre 2020 et 2022. La programmation de cette édition se distingue également par deux autres compétitions des courts-métrages (50 films) et de longs-métrages documentaires (27 films).

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