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«Hawak», un mélange d’airs sahraouis et amazighs exaltés par Simo Babara

Simo Babara. Voilà un artiste dont le nom résonne comme une parole du style gnaoua. Une musique que ce chanteur marocain met à l’honneur outre celle hassanie et malienne dans son tout nouveau et premier opus intitulé «Hawak» (Ta passion). Un single qui, selon cet interprète, se veut un «voyage au cœur du désert haut en notes et en couleurs». «Un morceau aussi doux qu’entraînant mené par une voix à la fois puissante et délicate», exalte-t-il. Et ce n’est pas tout. «Cette chanson représente pour moi un retour à mes racines sahraouies et amazighes, une façon pour moi de célébrer la beauté de nos terres, de rendre hommage à ma culture ainsi qu’au patrimoine musical africain», confie le chanteur.

En détail, le titre «Hawak» raconte, selon l’artiste, l’histoire d’un jeune homme qui pose ses valises pour la première fois au sud du Maroc et qui sera conquis par le calme et la beauté des lieux. Durant son séjour, il fera la rencontre d’une très belle femme qui disparaîtra aussitôt. Fasciné par son charme, il part à sa recherche entre les dunes et les villages du désert et nous embarque avec lui dans un voyage des plus envoûtants.

Au-delà de ce lancement, le morceau, écrit et composé par Babara lui-même, est extrait du premier album de l’artiste intitulé «Tamghra-beat». Comme il le précise, il s’agit d’un savant jeu de mots qui fait référence à notre «tamghrabit» (marocanité) et la célèbre dans toute sa diversité. Produit par l’Uzine, l’album comporte huit chansons, fruit de nombreuses collaborations, de résidences artistiques, de voyages dans les quatre coins du globe et de rencontres riches en apprentissages. Déjà, Simo Babara, également musicien multi-instrumentiste, avait sillonné le monde et collaboré avec plusieurs artistes pendant plus de quatorze ans avant de se lancer en chant. Né à Casablanca, il puise ses influences dans son fief d’origine, Errachidia, dans le sud du Maroc. Des influences sahraouies et amazighes qu’il a puisées dans une grande famille de mélomanes. Son père ayant été guitariste et ses grands oncles, des percussionnistes. Dès ses débuts dans la musique, cet artiste, autodidacte à ses débuts et ayant acquis un style et une empreinte musicale, se met à jouer du balafon, du guembri et de la guitare.

Quant à la production L’Uzine de la Fondation Touria et Abdelaziz Tazi, en soutenant ce chanteur, elle met en avant, comme elle le précise, sa profonde conviction en une culture vecteur d’inclusion et de cohésion sociales à travers un projet musical basé sur la fusion des styles et des univers artistiques aussi bien marocains qu’internationaux.

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