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Hicham Benohoud, Safaa Urruas, Yassine Belbzioui… Des artistes marocains confirmés à la Foire d’art contemporain et de design de Paris

© D.R

Le travail d’Urruas vise à communiquer une réalité émotionnelle universelle. Aiguilles, lames de rasoir, bande de gaze, fils métalliques, coton ou papiers blancs sont des matériaux qui apparaissent fréquemment dans ses œuvres et qui lui ont été très familiers depuis son enfance.

Le Maroc participera à la 14ème édition de la Foire d’art contemporain et de design «Also Known As Africa» (AKAA) prévue du 9 au 11 novembre au Carreau du Temple à Paris. Cette manifestation dédiée à la création plastique africaine verra la participation de plusieurs artistes marocains confirmés. Parmi lesquels on retrouve Hicham Benohoud. Celui-ci présentera ses derniers travaux de la série «Landscaping 2018». A travers son œuvre, il utilise l’humour et l’autodérision. Il porte une réflexion menée depuis plus de 20 ans sur les questions de l’identité et de la culture marocaines.

Cet événement accueillera également l’artiste contemporaine Safaa Urruas. Celle-ci révèlera son œuvre «Les récits de l’histoire III», réalisée en 2017. Il faut dire que le travail d’Urruas vise à communiquer une réalité émotionnelle universelle. Aiguilles, lames de rasoir, bande de gaze, fils métalliques, coton ou papiers blancs sont des matériaux qui apparaissent fréquemment dans ses œuvres et qui lui ont été très familiers depuis son enfance. «Aujourd’hui et avec plus de conscience je les utilise en assemblages minutieux ou suspensions fragiles qui prennent forme dans l’espace et qui tracent pour moi des frontières indéfinies entre l’intime et le social», indique-t-elle.

Parmi les autres noms participant à cette foire contemporaine il y a lieu de citer Yassine Belbzioui. Cet artiste plasticien pluridisciplinaire présentera «Hiding with love». Son travail se développe autour de différents axes. Essentiellement peintre et dessinateur, «il développe, dans une veine néo expressionniste, une production d’une grande richesse formelle et sémantique, dans laquelle la représentation de l’humaine animalité, le plus souvent sous le couvert du masque, croise les notions de dérision, de l’idiotie, du grotesque, appréhendés comme postures artistiques», avait témoigné à propos de son travail Marie Deparis-Yafil, critique d’art. Pour cette édition, AKAA proposera plus d’une trentaine de galeries provenant de 18 pays dont le Maroc.

Rendez-vous international incontournable de l’art du continent africain, cette manifestation est à l’image d’une Afrique aux multiples facettes. «Les artistes africains et de la diaspora dessinent une nouvelle cartographie à partir de leur environnement, ils sont les témoins de la mondialisation et contribuent à montrer la vertigineuse accélération de nos systèmes de pensées et de production», indique Dominique Fiat, membre du comité de sélection. 

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