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Hicham El Merouani, de chanteur à… employé !

© D.R

Il vient de lancer un single pour remercier son responsable

Est-ce que tous les chanteurs marocains continuent à mener leur activité artistique en plein temps de pandémie ? Si la réponse est positive pour certains, elle est négative pour d’autres. C’est le cas du chanteur marocain Hicham El Merouani qui a, comme il le précise, vraiment «souffert en tant que musicien et artiste». C’est pourquoi il s’est converti, tel qu’il l’annonce, en «employé dans une société». Désormais, cet artiste, installé à Laâyoune, travaille, comme il le détaille, à l’ISTEPM (Institut spécialisé des techniques paramédicales), à Agadir, grâce à son responsable Lahcen Abbad qui lui a régularisé toute la situation administrative. «Je lui ai dédié un single en signe de gratitude. J’ai enregistré ce morceau à Casablanca avec mes propres moyens parce qu’il le mérite amplement», s’exprime le chanteur, qui doit également une fière chandelle au directeur Salah Boutbaoucht.

Et ce n’est pas la première fois que l’artiste hassani chante pour une personne. Il l’a déjà fait pour les médecins et infirmiers, qu’il qualifie de «soldats» pour leurs grands efforts face à la Covid-19 avec so tube ««Hayou Lmoumarridin» (Saluez les infirmiers) qui est toujours d’actualité en ce temps de pandémie. Cela m’a vraiment fait de la peine qu’il n’ait pas gagné énormément en renommée», se lamente le chanteur qui est issu d’une famille d’artistes. C’est son père qui a conçu le single «Sahraoui Taht El Khaima» (Un Sahraoui sous la tente). «Cette œuvre a été interprétée par ma sœur», ajoute le chanteur qui n’est autre que le frère de la star Batoul El Merouani.

«Je travaille en étroite collaboration avec elle», exalte Hicham qui a récemment lancé également son single «Koumma Bye bye», une expression courante en Mauritanie. Il a également chanté «Matemrag bali» (Je ne t’oublie pas) pour s’exprimer sur la nature et la vie sahraouies.
Pendant le confinement, il a sorti le single «Gâad feddar» (Reste à la maison) dont les rythmes et paroles sont purement en hassani. Il a même partagé des lives à l’adresse de la population de Laâyoune pour l’inciter à rester à la maison en respect de cet isolement comme le rappelle cet artiste qui a lancé, avant ces singles, le tube «Nebghik» (Je t’aime).

En se convertissant en employé dans une société, après toutes ces œuvres, le chanteur, vivement passionné pour l’art, illustre parfaitement la situation matérielle difficile de certains artistes, en temps de coronavirus, doublée par le manque d’activités artistiques, qui sont aussi leur raison de vivre, en respect aux mesures de distanciation physique imposées par cette pandémie.

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