Culture

«Huna Watan», une offrande de Chaama et Mosâab El Anzi

© D.R

A l’occasion du 24ème anniversaire de l’intronisation du Souverain, la jeune artiste marocaine Chaama vient de lancer un nouveau single intitulé «Huna Watan» (Ici, une patrie). Une œuvre produite par le créateur d’origine koweïtienne Mosâab El Anzi. Contours.

Après avoir interprété différentes œuvres du patrimoine en style moderne, la chanteuse fait le choix de sortir un premier morceau produit par le créateur. En détail, cette œuvre, à caractère patriotique, porte une vision différente. Elle a la particularité de puiser dans une musique, des tenues et des accessoires authentiques remontant à 60 ans. Et ce n’est pas tout !

Une équipe marocaine
Pour concevoir cette œuvre, le producteur s’entoure d’une équipe marocaine formée du compositeur Redouane Diri, de l’arrangeur Rachid Mohamed Ali, du producteur exécutif Rachid Nibou et du réalisateur Faisal Al Halimi. Quant au vidéoclip, il met en scène, au fil des paroles du tube, les principales étapes traversées par le Royaume sous le leadership de Sa Majesté le Roi. Les scènes relatent également les évolutions et les nouveautés politiques, économiques et sociales, ainsi que les projets et les réformes lancées dont celles juridiques, législatives et administratives, qui ont fait du Maroc un leader du continent africain et du Maghreb depuis l’intronisation du Souverain. Dans sa production, Mosâab El Anzi a veillé à introduire des « scènes humaines et touchantes de SM le Roi avec le peuple». Une manière pour lui d’illustrer «la proximité entre les Marocains et leur Roi qui interagit avec les citoyens dans différentes situations». Au-delà de cette réalisation, le clip met en valeur notamment un aspect vestimentaire particulier.

Le « Hayek » sur fond de recherche
Dans ce sens, le producteur fait le choix de mettre en valeur cette tenue traditionnelle marocaine en recourant, outre la chanteuse Chaama qui interprète «Huna Watan» sans faire son apparition dans le clip, au top model, Hanane Farij. Ce mannequin s’y affiche aux côtés de Sanae Zitou et Rokaya Daboub. Le tout sous la supervision et la coordination de Sabrine Amqedmi et Hanane Farij ainsi que des chercheurs en patrimoine, Fatima Batkhil et Larbi Bouden. Quant au choix du hayek, il est, d’après l’équipe de l’œuvre, fait pour son «importance» et sa «valeur dans l’histoire des tenues marocaines. Le hayek s’est fait connaître avant la djellaba marocaine. Il prédominait dans les villages et les villes du Maroc en tant que l’un des plus importantes tenues traditionnelles. Les femmes et les hommes le portaient à pied d’égalité avant que le sexe masculin ne s’en détache au profit des femmes. A ce jour, plusieurs zones respectent cette tenue en tant que partie intégrante de l’identité marocaine».
Outre ce clip, M. El Anzi, propriétaire de la société MDA production, a au compteur une trentaine d’œuvres marocaines. Celles-ci sont lancées en différentes occasions comme la Fête du Trône, la Fête de la Jeunesse, le retour historique du Maroc à l’Union africaine. Le producteur, également qualifié d’ambassadeur de la chanson marocaine, a également exalté la femme du pays, ainsi que les performances du Onze national au Qatar outre des chansons sur le Maroc tout en mettant en valeur la dynamique économique insufflée par le Roi en différents domaines. Comme il a contribué à des productions télévisées comme «Fath Al Andalus» avec la participation de stars marocaines.

C’est le titre de la boite
Les propos exclusifs de la chanteuse
Particularités : «C’est pour moi un single qui n’est pas comme les autres. C’est pour la patrie, pour Sa Majesté», s’exprime Chaama. Pour elle, ce morceau est sur et pour l’histoire. «C’est une œuvre censée être immortelle. C’est aussi pour les prochaines générations pour l’écouter et aimer le Maroc comme nous l’aimons», estime-t-elle en prenant cette œuvre pour une réalisation différente qui n’a rien à voir avec les tubes de l’été. A propos de ses affinités avec le producteur, elle révèle : «Avec Mosâab, il y a une amitié. C’est un bon artiste et poète. Récemment, nous avons décidé de se rassembler autour d’une œuvre exprimant notre amour, reconnaissance et fierté de notre patrie et de notre Roi». Et ce n’est pas tout ! Pour elle, ce single est «un déf». «C’est la première œuvre que je fais sur des paroles, composition et arrangement nouveaux parce que je suis habituée à faire des reprises d’oeuvres en style house et electro. Ensemble, nous avons pris du plaisir à faire «Huna Watan» parce que c’est sincère et nous espérons que le public l’appréciera», révèle-t-elle.

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