Culture

Il est décédé à Orlando des suites de la Covid : Bachir Skiredj, un comédien de l’âge d’or s’en va

© D.R

Il a bien fait rire des générations et des générations.

Hélas, le destin a fait que Bachir Skirej parte, jeudi dernier, à l’au-delà, à près de 81 ans, des suites de la Covid-19. Sous les cieux américains, il a rendu l’âme contrairement à sa volonté d’être inhumé au Maroc. Celle divine étant plus forte.
De son vivant, le défunt, d’origine tangéroise, s’est fait connaître pour plusieurs rôles humoristiques. Dans le long-métrage «Al baht an zawj imrati » (A la recherche du mari de ma femme) de Mohamed Abderrahman Tazi, il a incarné le bijoutier polygame. Le regretté, qui a également fait rire le public dans des capsules de publicité, s’est grandement affiché dans la production «Gharamiates (Les Amours de) Haj Mokhtar Soldi» de Mustapha Derkaoui en 2001. Il s’est même lancé en réalisation. Le film «Kan hetta kan wahed El Merra hetta kan zouj delmerrat» (Il était une fois, il était deux fois), dans lequel il se produit également, étant le premier long-métrage réalisé par ses soins en 2007. Mais bien avant, il a participé à «Une brèche dans le mur» de Jilali Ferhati, réalisé en 1978, «Une porte ouverte sur le ciel» de Farida Benlyazid» et «Badis» de Mohamed Abderrahman Tazi, ainsi que Lalla Hobbi» (Ma chérie). Dans ces différentes productions, il s’est affiché aux côtés de grandes stars marocaines qui ont fait l’âge d’or de la comédie marocaine que ce soit sur le petit ou le grand écran.

Et ce n’est pas tout. L’artiste disparu est un ami des planches, notamment le théâtre pour enfants. Ainsi, il avait monté son spectacle intitulé «Poppy et Jacky».
Mieux encore, il était doué en chanson. Dès l’âge de 14 ans, il s’est inscrit au conservatoire de musique où il a reçu, en cinq ans, des cours de solfège et de luth. Il a même participé à la fameuse émission «Mawahib» (Talents) de l’éminent compositeur feu Abdennebi El Jirari.
Feu Bachir Skiredj était une personnalité artistique fort adulée du public et de ses pairs. Son humour est apprécié par différentes générations. Après sa disparition, la scène aura perdu un vétéran de la comédie qu’il a marquée de sa propre empreinte.

 

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