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Il lancera «Jat ou Mchat» en cette fin d’année : Nasr Mégri prévoit une trentaine de singles pour 2021

© D.R

Après son clip «Al Wadaa» (Adieu), lancé en hommage à son défunt père, le célébrissime chanteur marocain, Nasr Mégri, lancera, le 31 décembre à minuit, sa nouvelle vidéo intitulée « Jat ou Mchat » (Elle est venue et partie).

Ainsi, l’artiste fera son come-back qui coïncide avec la fin de l’année 2020.
En détail, le clip est réalisé par Ben Hitch qui a, également, coécrit les paroles du single avec Nasr Mégri lequel en a conçu la composition et les arrangements. Quant à l’enregistrement de ce nouveau tube, il a été fait au studio Marina Bouregreg avec l’ingénieur de son Mounir Toumani. En lançant ce morceau, le chanteur veut, comme il l’exalte, «renouer avec le public, en attendant de surprendre les fans avec beaucoup d’autres surprises».
Déjà, l’artiste n’est «pas resté les bras croisés pendant cette pandémie». Plutôt, il a, comme il l’indique, profité de la période du confinement sanitaire pour «écrire et composer une trentaine de chansons qui seront dévoilées au grand public tout au long de l’année 2021».
De par cet élan et cette production «prolifique», Nasr Mégri s’impose, davantage, comme il se qualifie, en tant que flambeau en puissance de «la Mégrimania» et porte-drapeau du Mouvement Musical Mégri, fondé par son père feu Hassan Mégri. De plus, ses albums, ses tournées nationales et internationales, ses prix ainsi que ses distinctions dans de nombreux pays font de lui un ambassadeur de la Moroccan Pop. Entre autres, il a reçu en Inde une distinction honorifique en 2018 et, dans la même année, le Prix World Music au Maroc parrainé par le CIM/Unesco à l’occasion de son concert de clôture au Festival international « Eté des Oudayas ». Cette même année, également marquée par sa nomination en tant que top 100 des professionnels dans le monde par l’International Biographical Center du Cambridge en Angleterre, a été clôturée par le fameux hommage aux 150 ans de Mahatma Gandhi, un projet qui a été parrainé par l’ambassadeur de l’Inde Dr. Kheya Bhattacharya. Chose qui a permis à Nasr Mégri de démarrer sa tournée mondiale en 2019 avec un grand show en Inde. En 2017, il a remporté le disque d’or pour son album « Sa3a dour ». Dans cette année, il a aussi raflé la médaille d’or de Brukmer de Bruxelles.


Pour en arriver là, il a dû se consacrer à la musique sans relâche. Une fois ses diplômes en poche, il a sorti son premier album « Fyoum Lefrah ». Depuis sa consécration en 2012, en tant que flambeau du Mouvement Musical Mégri, au dernier concert de son défunt père à Mawazine, il a travaillé dur pour lancer son deuxième album « Winek » (2014) avec lequel il a fait une tournée effectuée dans plusieurs festivals du Maroc, notamment Mawazine, Timitar et celui des Musiques Sacrées. Cela l’a motivé à sortir le single « Baghi Nefham » (2015) qui a également gagné en succès auprès du public dont celui du festival du Raï à Oujda. En 2015 il a lancé son single « Mantach Wahdak Al Bal », une composition de son père. Une œuvre qui a annoncé une autre couleur de Nasr qui a, pour rappel, indiqué dans un entretien accordé à ALM son intention de « toucher à beaucoup de styles ». Dès lors, il a enchaîné les tubes. Entre le single “Diri Li Bghiti” (Do What Ever You Want), dont le clip a été réalisé par Harwan Red, et le 3ème album « Sa3a dour » composé de douze chansons qu’il a lancé en mars 2017, la production de l’artiste a foisonné. Aussi, les tournées se sont suivies au Maghreb, en Europe dans la même année. Une carrière grandiose.

 

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