Culture

Il offre une immersion profonde dans l’âme humaine: «L’Automne des Pommiers» de Mouftakir sort en salles dès le 8 février

© D.R

Le réalisateur Mohamed Mouftakir s’apprête à projeter sa troisième œuvre cinématographique « L’Automne des pommiers » dans les salles obscures. Le film est un drame social qui invite le spectateur à se poser des questions existentielles et philosophiques complexes.


Après avoir remporté plusieurs distinctions dans plusieurs festivals nationaux et internationaux, le troisième long métrage «L’Automne des pommiers» de Mohamed Mouftakir sera projeté dans les salles dès le 8 février. L’annonce est faite par le réalisateur lui même sur sa page officielle Facebook. Il faut dire que ce film invite le spectateur à se poser des questions existentielles et philosophiques complexes.

Il raconte en effet l’histoire d’un enfant de dix ans, qui n’a jamais connu sa mère, qui a disparu dans des circonstances mystérieuses immédiatement après sa naissance, et se heurte au déni de son père à son égard. «Slimane est un jeune garçon qui n’a jamais connu sa mère, disparue mystérieusement alors qu’il n’avait qu’un an. Son père le renie croyant qu’il est le fruit d’une relation incestueuse. Slimane décide d’enquêter et de savoir ce qui s’était réellement passé avant sa naissance. Réalité et fiction s’entremêlent pour tisser une histoire de vie», lit-on dans le synopsis.

Le film réunit de grands noms du cinéma national à l’instar de Fatima Khair, Saad Tsouli, feue Naima Lemcharki, Mohamed Tsouli, Hassan Bedida, Ayoub Lyousfi et Anas Bajoudi. Pour rappel, «L’Automne des pommiers» a remporté plusieurs prix dont le Grand Prix du Festival national du film de Tanger, ainsi que le Prix de la critique, le Prix Cinéclub et le Prix de la Meilleure interprétation féminine au festival du film arabe à Malmo. Mohamed Mouftakir n’est plus à présenter.

C’est un cinéaste au parcours artistique impressionnant, s’étalant sur plus de vingt ans. Après un diplôme en littérature anglaise, il a perfectionné son art à travers des formations en réalisation et écriture de scénario en France, en Allemagne et en Tunisie, ce qui l’a amené à débuter comme assistant réalisateur. Il a d’abord réalisé cinq courts métrages acclamés, dont «L’ombre de la mort » (2003) et « La danse du fœtus » (2005), qui ont remporté plusieurs prix dans divers festivals.

Son premier long métrage, «Pégase» (2010) a connu un grand succès, remportant de nombreux prix, y compris le Grand Prix au Festival national du film (FNF) et l’Etalon d’Or du Fespaco (2011), la plus haute récompense du cinéma africain. Son second long métrage, «L’orchestre des aveugles» (2015), a également été primé dans plusieurs festivals. Les films de Mouftakir abordent des thèmes humains et sociaux profonds et ont été projetés à travers le monde. En plus de sa carrière de réalisateur, il anime des ateliers et participe à des jurys de festivals.

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