Culture

Il sera projeté le 3 décembre dans la section «Horizons» «Fatna, une femme nommée Rachid» en première mondiale au FIFM

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Cinéma
Dans le cadre de la 22ème édition du Festival international du film de Marrakech, le documentaire «Fatna, une femme nommée Rachid» sera projeté en première mondiale le 3 décembre. Écrit et réalisé par Hélène Harder, ce film suit le parcours de Fatna El Bouih, militante et survivante des années de plomb au Maroc


Le film documentaire «Fatna, une femme nommée Rachid» fera partie de la programmation de la 22ème édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM) qui se tient du 28 novembre au 6 décembre. Le film s’envolera ensuite à Bruxelles où il sera projeté en clôture du Cinemamed le 5 décembre pour sa première européenne. Ecrit et réalisé par Hélène Harder, ce film suit le parcours de Fatna El Bouih, militante et survivante des années de plomb au Maroc, dont l’engagement pour la justice et l’égalité perdure encore aujourd’hui. Rappelons que le nom du film tire son origine du livre qui porte le même nom : Une Femme nommée Rachid (Éditions Le Fennec). À travers les rues animées de Casablanca et des images d’archives rares des années 1970, le film retrace le combat de Fatna dès ses 21 ans, alors qu’elle était emprisonnée et torturée. «Aujourd’hui âgée de 67 ans, Fatna poursuit son rêve de changement à travers des actions concrètes : défense des droits des femmes, accompagnement de détenues syriennes survivantes de la prison de Saidnaya et organisation d’un festival de cinéma pour les détenus mineurs», lit-on dans la présentation du film.

Tout au long du film, nous suivons Fatna dans ses multiples activités militantes à Casablanca, et notamment dans l’organisation d’un festival de cinéma à la prison d’Oukacha. Les déplacements de Fatna à travers la ville deviennent des déplacements dans le temps : son passé et le présent se mêlent à travers sa voix off et le montage d’images d’archives restaurées des années 70. «Le film cherche à faire ressentir la persistance du rêve de changement que Fatna porte depuis l’enfance, malgré la répression qu’elle a subie, et à révéler le parcours individuel et collectif accompli par la société marocaine », explique Hélène Harder.

Une narration mêlant passé et présent
Le film utilise des images d’archives dont la majorité vient des trésors du cinéma marocain des années 60 et 70 restaurés récemment entre autres par la Cinémathèque Marocaine, et les combine avec des prises de vues contemporaines pour créer un portrait intime et sensible. La voix de Fatna, ses trajets dans Casablanca et ses interactions avec sa famille et ses proches permettent de ressentir son parcours, ses combats et sa vie quotidienne. La projection à Marrakech est une reconnaissance de l’histoire unique de Fatna et de l’importance de transmettre cette mémoire au public. « Fatna, une femme nommée Rachid » est un rappel de l’importance de la transmission de la mémoire féminine. Essentielle pour raconter le passé et inspirer les générations futures, cette transmission est indispensable pour affirmer l’identité individuelle et collective, comprendre l’histoire et reconnaîtré les femmes et leurs contributions.

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