Culture

Imane Elbani : «1001 nuits est une bonne occasion pour m’afficher de nouveau sur la télé marocaine»

© D.R

ALM : Après votre passage réussi à «Nssib Si Azzouz», quelle évaluation faites-vous de votre participation à la saison 2 de «1001 nuits» ?

Imane Elbani  : C’est une belle expérience. Dans la série, j’interprète le rôle de «Serr elhekma» qui rend la raison aux rois. Quand l’un est fâché contre l’autre, je les réconcilie pour faire régner la paix dans leurs rangs. Et comme son nom l’indique, mon rôle consiste à incarner la sagesse. J’espère que le public marocain l’apprécie. En fait, c’est une participation différente de celle que j’ai eue dans le sitcom «Nssib Si Azzouz» avec Said Naciri. Par l’occasion, j’ai eu de bons échos dans ce sens que ce soit ici ou ailleurs.  
 
Un autre projet avec Said Naciri «in the pipe»?

Oui, il est fort probable que je me produise aux côtés de Naciri comme il se peut que ce soit avec un autre artiste.
 
Comment s’est déroulé le casting pour les «1001 nuits» ?

A vrai dire, c’est le réalisateur Anouar Moatassim qui a fait appel à moi. J’étais en tournage à l’étranger. Quand il m’a parlé du rôle, j’ai été fort intéressée. C’était aussi une bonne occasion pour m’afficher de nouveau sur la télé marocaine puisque cela fait longtemps que je n’ai pas eu d’apparitions auprès du public ici.
 
Quel souvenir gardez-vous du tournage?

C’était tellement bien organisé que j’avais l’impression que je tournais pour une grosse production étrangère. D’ailleurs, je trouve que le réalisateur fait un bon travail. Pour rappel, j’ai déjà participé à des productions étrangères dont «Ennahar», «Elawal fi lgharam», «Yahna Ya homma», «Amalyat khassa», «The dream of London» et «First and Furious 7» avec Van Diesel.
 
En parlant de Van Diesel, il paraît que vous entretenez des rapports assez étroits avec lui…   

(Rires). En fait on est juste amis. Nous avons déjà eu l’occasion de travailler ensemble. A vrai dire, nous avions fréquenté des endroits publics pas mal de fois. C’est pourquoi beaucoup de personnes ont eu l’impression que nous avons des affinités assez étroites. Mais nous sommes des amis intimes (rires).

Que pensez-vous de la rude concurrence pour le podium de Miss Maroc et Miss arabe?

(Rires) Pour ma part, j’ai eu l’honneur en 2005 d’être élue Miss Maroc et Miss arabe à la fois. A l’époque c’était la première édition de cette compétition. Aujourd’hui ce genre de compétitions foisonne et ça me fait toujours plaisir quand des Marocaines figurent au panthéon des plus belles femmes du monde.  
 
Des projets au Maroc ou ailleurs ?

Quand je terminerai le tournage de 1001 nuits, je partirai à l’étranger pour achever un autre qui est en suspens. Il s’agit d’une série libanaise, syrienne et égyptienne à la fois. Comme il m’arrive d’interpréter aussi des rôles en anglais ou en dialecte égyptien.
 
Vous parlez donc égyptien ?

(Rires) Et comment ? J’ai passé une bonne partie de mon enfance en Egypte!
 
N’envisagez-vous pas de vous installer au Maroc ?

Ce serait difficile pour moi quand même puisque je travaille à l’étranger. J’ai une maison de production à Londres. Par contre si je reçois une offre au Maroc je n’hésiterai pas à venir si je me vois offrir un rôle.
         
Comment contribuez-vous à la promotion du cinéma marocain à l’étranger ?

C’est l’un des projets qui me tiennent à cœur. L’idée serait de tourner une histoire réelle entre le Maroc, la France, la Belgique et l’Allemagne pour être projeté dans des festivals grandioses et sur des chaînes étrangères.

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