Culture

Immersion dans les qassaid d’un «novateur» en malhoun

© D.R

L’Académie du Royaume publie le recueil de cheikh Mohamed Ben Ali Elmesfioui Eddemnati

[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]

C’est la 10ème œuvre compilée par l’Académie du Royaume. Ainsi, ce haut lieu du savoir a entrepris la même démarche avec Abdelaziz El Meghraoui, Jilali Mtired, Mohamed Ben Ali Oueld Rzin, Abdelkader El Alami (Sidi Kaddour), Thami Mdaghri, Ahmed El Guendouz, Ahmed El Ghrabli, Driss Ben Ali (Lhanch) et Moulay Abdelhafid (le sultan).

[/box]

Le recueil du cheikh Mohamed Ben Ali Elmesfioui Eddemnati, publié par l’Académie du Royaume, offre une matière assez intéressante à tout lecteur désirant découvrir la poésie de ce chantre du malhoun. Entre louanges à Dieu et à Son prophète en passant par des poèmes d’amour, le recueil comprend une compilation de qassaid conçues par ce chantre éminent. Une œuvre qui contient environ 200 textes.
Ce barde du malhoun est, comme le précise Abbas El Jirari qui préface le recueil, considéré comme «un novateur». Pour établir ce constat, ce membre de l’académie prend également appui dans celui du défunt Ahmed Maâninou ayant également innové en cet art. Cette créativité est illustrée par la qassida du cheikh Mohamed Ben Ali Elmesfioui Eddemnati qu’il intitule «Attoumoubile» (La voiture).

A son tour, M. El Jirari livre son regard à propos de cette innovation ainsi que de la poésie de ce chantre. Il indique dans ce sens que «le cheikh Ben Ali a, de par sa culture et son expérience, pu approfondir ses connaissances autour des gens et de la vie, voire sa méditation de l’art du malhoun». Chose qui, selon ce membre de l’académie, crée vraisemblablement des liens entre ce cheikh et d’autres créateurs en cet art. «Le tout en ajoutant des touches personnelles. Celles-ci étant le résultat de son vécu issu de faits, périples et souffrances», enchaîne M. El Jirari à propos de la créativité du cheikh Ben Ali. Comme son nom l’indique, ce chantre est issu de la ville de Safi dont il exalte, selon la préface du recueil, les saints dans ses poèmes. Une exaltation qu’il fait pour être libéré de prison. L’humour n’est pas en reste dans l’œuvre de ce barde.

La visée étant, selon M. El Jirari, de procurer un plaisir et un divertissement à travers des sujets comiques sans manquer de finalités éducatives. Dans l’ensemble, le cheikh Ben Ali demeure un créateur en malhoun. «Il n’a ménagé aucun effort pour mettre en valeur ses expressions conçues brillamment», poursuit M. El Jirari à propos de la créativité du barde. Ceci étant, le recueil du cheikh Mohamed Ben Ali Elmesfioui Eddemnati est la 10ème œuvre compilée par l’Académie du Royaume. Ainsi, ce haut lieu du savoir a entrepris la même démarche avec Abdelaziz El Meghraoui, Jilali Mtired, Mohamed Ben Ali Oueld Rzin, Abdelkader El Alami (Sidi Kaddour), Thami Mdaghri, Ahmed El Guendouz, Ahmed El Ghrabli, Driss Ben Ali (Lhanch) et Moulay Abdelhafid (le sultan).

Articles similaires

Culture

Elle reviendra sur sa filmographie: Sofia El Khyari animera une Master Class à l’IF de Casablanca

Artiste plasticienne et réalisatrice multiprimée de films d’animation, Sofia El Khyari animera...

Culture

«La Marche verte, vue par les jeunes créateurs de l’image»: Ouverture des candidatures pour le 4ème concours de court-métrage

À l’occasion de la commémoration du 49ème anniversaire de la Marche Verte,...

CultureUne

Musée de l’archéologie et des sciences de la Terre de Rabat : Les travaux de terrassements bientôt lancés

Le Musée national de l’archéologie et des sciences de la Terre à...

Culture

Moussem d’Assilah : La session d’automne est de retour

Au menu, des colloques, hommages, signatures de livre, ateliers et exposition d’art

Lire votre journal

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux