Johnny Hallyday se lance dans la presse
Johnny Hallyday éditera en kiosques, à compter du 10 mars, un bimestriel, « Limited Access », présenté comme le magazine du fan-club du chanteur et réalisé par la société de presse du même nom, dont il est associé-fondateur majoritaire, a annoncé sa société.
Jusqu’ici, le fan-club officiel de Johnny Hallyday, indépendant de la maison de disques Universal Music avec laquelle il est en conflit, éditait un fanzine à destination exclusive de ses membres. Le chanteur est le directeur de la rédaction de « Limited Access », avec un tirage annoncé de 50.000 exemplaires. Le magazine de 56 pages en quadrichromie sera vendu 7,90 euros. La direction de publication a été confiée au journaliste Rémy Bouet, auteur de deux biographies de Johnny Hallyday, et responsable de son fan-club, intitulé aussi « Limited Access ».
Le journaliste Gilbert Jouin qui a collaboré à «Télémagazine», « Le Parisien », « OH LA! » et « VSD », est le rédacteur en chef de cette nouvelle publication. Clelia Ventura, fille de l’acteur Lino Ventura, figure parmi les collaborateurs permanents, et est chargée de la rubrique cinéma. Laeticia Hallyday, l’épouse du chanteur, signera les rubriques « tendance » et « cuisine ».
Rémy Leveau, le départ d’un grand chercheur
Rémy Leveau n’est plus. Professeur à l’Institut d’études politiques de Paris, spécialiste du monde arabe, il s’est fait connaître surtout avec « Le Fellah marocain défenseur du Trône», une fine analyse de la société marocaine parue en 1976. Né en 1932, Rémy Leveau a enseigné à la Faculté de Droit de Rabat et a travaillé au cabinet du ministre marocain de l’Intérieur en tant que conseiller juridique, de 1968 à 1974. Ses publications les plus connues sont, entre autres, « Le sabre et le turban », en 1993, « Les Musulmans dans la société française » en 1987 avec Gilles Kepel et « Le Yémen dans la Péninsule arabique » en 1999.
Rémy Leveau a été également connu pour l’intérêt qu’il portait sur le monde arabe. En fait, il avait organisé, à l’Institut d’études politiques de Paris, en 1983, un programme doctoral sur le monde arabo-musulman contemporain, et a même mis en place une équipe de recherches sur l’Islam en France. D’ailleurs, en 1998, Rémy Leveau a publié un ouvrage collectif sur l’« Islam (s) en Europe ».
Bridgewater va à la rencontre de la chanson française
La chanteuse américaine Dee Dee Bridgewater s’attaque dans son nouvel album, « J’ai deux amours », publié le 14 février, à un répertoire de classiques de la chanson française qu’elle interprétera sur scène en tournée ce mois-ci. « Lady Dee Dee » sera en concert à Gouvieux le 4 mars, Colombes le 5 et Paris pour le 12 mars. Plus de vingt ans après ses rôles dans des comédies musicales et un duo avec Ray Charles, qui l’ont révélée au public français, cette chanteuse, formée à l’école des Big Bands dans les années 70 et qui ne porte pas ses 54 ans, a résisté à la vague de ces jeunes jazzmen. Pour « J’ai deux amours », Dee Dee Bridgewater s’est entourée du percussionniste-batteur argentin Minino Garay, du guitariste Louis Winsberg et du contrebassiste Ira Coleman, déjà présents sur son précédent disque, et de l’accordéoniste Marc Berthoumieux. Certaines chansons prennent des couleurs nouvelles et inattendues dans cet album : senteur hawaïenne et musette sur « J’ai deux amours », atmosphère feutrée sur « Ne me quitte pas », accents funk-jazz sur « Dansez-sur moi ».