Culture

Jamel Debbouze : «Né quelque part», l identité mêlée au sens d humour

© D.R

Lorsque vous vous faites voler des papiers français, lors d’un voyage dans le bled d’où est issue votre père, par un cousin qui usurpe votre identité pour rejoindre le pays où vous êtes né.

Qu’est-ce que cela peut vous faire ? Une déception n’est-ce pas ? Ce sentiment peut, quand même, se dissiper si vous faites la rencontre de la bande d’amis hilares que fréquentait votre proche. Ces faits se sont produits avec l’acteur Tawfik Jallab qui joue le premier rôle dans le long-métrage «Né quelque part» de son réalisateur algérien Mohamed Hamidi, qui a révélé cette œuvre, lundi matin à Casablanca, en présence de quelques artistes ayant participé au casting après l’avoir présentée au Festival de Cannes 2013 et sortie en France il y a environ 10 jours. La sortie officielle étant programmée le 3 juillet au Maroc.

Pour réaliser son film d’une durée d’une heure et 27 min, Mohamed Hamidi s’est entouré d’un beau cast outre Tawfik Jallab qui décroche pour la première fois un rôle au cinéma. Y figure Jamel Debbouze qui a fait des apparitions hilarantes dans le film avant de voler les papiers de Tawfik Jallab qui s’est glissé dans la peau de Farid. S’y affichent entre autres Abdelkader Secteur, Zineb Obeid et Feu Mohamed Majd qui est, selon le réalisateur,  «un immense acteur».

Dans l’intrigue qui a été tournée au Maroc au cours de 42 jours et pour 4 millions d’euros, Mohamed Majd essaie de profiter du séjour de Farid en Algérie, qui a fait les mains et les pieds pour récupérer ses papiers, afin de le convaincre de demander la main de Samira, sa fille. Mais en vain puisque Farid tient énormément à sa copine Audrey qu’il a laissée en France et qu’il retrouvera à la fin quand il sera relâché suite à son immigration clandestine.     

Ces faits, co-produits par Jamel Debbouze, sont inspirés d’une histoire réelle que le réalisateur a vécu himself sauf qu’il ne s’est jamais fait voler de papiers. En tout cas, le sujet est consommé. Mais la différence entre ces traitements et celui de Mohamed Hamidi, c’est qu’il s’agit «d’une aventure humaine forte. On parle toujours de l’immigration de manière globale mais on oublie que derrière chaque famille, il y a une multitude de petites histoires personnelles, d’itinéraires de vie. C’est un film sur l’identité et les racines».

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