La scène « Nouveau Souffle » s’installe au Parc de la Ligue Arabe, entre le 3 et le 12 juillet, pour quatre concerts gratuits : Daraa Tribes, Mehdi Qamoum, Anas Chlih Quintet et Soukaina Fahsi, dans le cadre de la 18ème édition de Jazzablanca.
Jazzablanca étend son empreinte dans la ville et fait résonner l’expérience du festival dans l’espace public. Entre le 3 et le 12 juillet, la scène “Nouveau Souffle” s’installera au Parc de la Ligue Arabe pour offrir quatre concerts gratuits en plein air, les vendredis 4 et 11, et les samedis 5 et 12 juillet, indique un communiqué des organisateurs.
Cette année, Jazzablanca repense la scène publique et privilégie la proximité et la découverte, relève la même source, soulignant que le festival offrira une expérience musicale différente : dans un cadre végétal et central, au coucher du soleil, avec une ambiance propice à l’écoute et un format à taille humaine.
Au programme : quatre soirs, quatre talents, et quatre regards sur la scène musicale marocaine contemporaine. Entre desert blues, gnaoua, jazz et soul, la scène “Nouveau Souffle” accueillera des propositions singulières, portées par des artistes qui renouvellent les esthétiques et les récits musicaux du pays : Daraa Tribes, Mehdi Qamoum, Anas Chlih Quintet et Soukaina Fahsi.
Selon le communiqué, la 18ème édition investira également les artères emblématiques de Casablanca. La ville vibrera aux sons de la Nouvelle-Orléans, avec une fanfare itinérante menée par le tromboniste et chanteur américain Glen David Andrews.
La formation déambulera les jeudis 3 et 10, vendredis 4 et 11 et samedis 5 et 12 juillet, entre la Corniche d’El Hank, le centre-ville et Ain Diab, pour animer Casablanca au rythme du jazz, du funk et du gospel.
« Jazzablanca affirme ainsi sa vision : faire de l’espace public un lieu d’écoute, d’expression et de rencontres, au service d’une culture vivante et partagée », peut-on lire dans le communiqué.
La scène « Nouveau Souffle » prend ses quartiers au Parc de la Ligue Arabe
Le 4 juillet, Daraa Tribes ouvrira les festivités. Formé dans la vallée du Drâa, le groupe réunit des musiciens issus de différentes tribus du Sud marocain. Ensemble, ils façonnent un langage musical riche, mêlant rythmes sahariens, blues du désert et énergie rock.
Le 5 juillet, Mehdi Qamoum – alias MediCament – proposera une traversée musicale envoûtante. Avec son guembri électrique à quatre cordes, il revisite les traditions gnaoua et berbères dans une fusion jazz, funk et world singulière, empreinte d’humanité.
Le 11 juillet, Anas Chlih Quintet mettra à l’honneur un jazz marocain créatif. Avec une formation mêlant instruments traditionnels et contemporains, le quintet explore avec finesse les multiples visages de la culture musicale du pays.
Le 12 juillet, Soukaina Fahsi clôturera la série de concerts gratuits. Avec sa voix profonde et ses compositions puissantes, elle revisite les classiques marocains (de Kharboucha à ses propres textes), à travers une esthétique nourrie de flamenco, de jazz et de musiques africaines.
En parallèle de la programmation gratuite, Jazzablanca poursuit sa volonté d’offrir au public une expérience complète entre les concerts, une dimension essentielle de sa marque de fabrique, poursuit-on.
À Anfa Park, tout est pensé pour le confort du public : espaces élargis, stands de restauration variés, chill zones et ambiance conviviale contribueront à faire du festival un véritable lieu de ville.