Culture

Kebir Mustapha Ammi, romancier, essayiste et dramaturge «Je suis très optimiste pour l’avenir du roman»

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Kebir Mustapha Ammi parle de sa participation en tant qu’écrivain au cinquième Festival «Littératures itinérantes», qui a eu lieu le 3 juin à Tanger, de son nouveau roman «A la recherche de Glitter Faraday», paru aux éditions Project’îles.

ALM : Que représente pour vous votre participation à cette cinquième édition ?
Kebir Mustapha Ammi : Je trouve que c’est une très belle opportunité d’y prendre part. Le festival «Littératures itinérantes» nous permet de parler de la littérature et de rencontrer des lecteurs et des écrivains dans un lieu symbolique et magnifique où la culture présente l’histoire et la mémoire de cette ville de Tanger. Je suis ainsi très heureux d’être ici aujourd’hui.

Pourquoi votre dernier roman «A la recherche de Glitter Faraday», paru aux éditions Project’îles, n’est pas présenté parmi vos deux romans «Mardochée» et «Ben Aïcha» lors de cet événement livresque ?
«A la recherche de Glitter Faraday» est paru en France, mais il n’est pas encore distribué au Maroc. Mon nouveau roman va bientôt paraître au Maroc. D’ailleurs j’ai programmé plusieurs rencontres autour «A la recherche de Glitter Faraday», dans des villes comme Casablanca et Rabat. L’histoire du roman permet de découvrir à la fois l’Amérique et l’Algérie dans les années 70 et d’aujourd’hui. Elle est racontée par un écrivain algérien qui est à recherche de Glitter Faraday ayant vécu en Algérie. C’est un Américain noir qui a fait la guerre du Vietnam et il en était sorti comme un héros. Il a eu le malheur d’aimer une Blanche et finir en un SDF et pauvre à la rue. Il a voulu s’exiler et quitter son pays pour partir vivre pendant un temps en Algérie, qui recevait à l’époque des mouvements parmi lesquels les Black Panthers. Et quand il est revenu en Amérique, il avait ramené avec lui un manuscrit que lui a donné un poète algérien.

Puisque vous êtes à Tanger à l’occasion du festival Littératures itinérantes 2023, prévoyez-vous d’écrire un roman historique sur cette ville?
Ça sera mon deuxième livre sur Tanger, après «Feuille de verre», paru chez Gallimard et dont les faits se déroulent entièrement dans cette belle ville. C’est l’histoire d’un jeune garçon de 16 ou 17 ans qui arrive à Tanger et voit tous ces jeunes tenter d’immigrer. Lui ne veut pas quitter Tanger et va rester y vivre.

Ne trouvez-vous pas de difficultés à accéder aux données pour vos romans historiques ?
Honnêtement, c’est très facile d’avoir ce qu’il me faut pour un roman. Car cela ne me donne que la première accroche pour l’écriture. La vraie difficulté c’est d’être très attaché à l’histoire et de ne pas pouvoir s’en libérer. Sinon on va faire un livre d’histoire et non pas un roman.

Comment voyez-vous l’avenir du roman au Maroc ?
Franchement, je suis très optimiste parce qu’il y a plein de romanciers marocains parmi lesquels figurent de bons écrivains et qui ont un bel avenir devant eux.

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