Culture

Jeune, talentueux et plein d’avenir

Hamza Benabderrazik, 23 ans est le jeune talent que Farida Belyazid a choisi pour réaliser la musique de son dernier film adapté du livre de Rida Lamrini « Les puissants de Casablanca ». Coup d’oeil sur le parcours de ce jeune premier plein de résolutions et d’énergie.
Né un 8 juillet 1978 à Rabat, Hamza y a fait ses classes à l’école « Al Manbat » puis au lycée « Dar Essalam ». Ses études supérieures, il les fera à Casablanca, à l’école Art Com’. Il choisira de les orienter essentiellement vers le Design et de Graphisme. Suivront alors quatre année, d’arts plastiques, de mise en page, de conception d’affiches, de graphisme… de création, en somme.
Des années pendant lesquelles Hamza ne se cantonne pas uniquement à ses cours. En effet, pendant ses études, il collabore avec plusieurs entreprises à Rabat ou Casablanca, notamment pour la réalisation de dépliants, logos ou chartes graphiques, mais aussi pour la conception d’emballage pour des usines de textiles : couettes… Il participe également à l’organisation du concert de Dee Jay Bobo. Pour sa dernière année, Hamza travaillera avec Dreamline, société de création d’images de synthèses et d’édition, à Casablanca pour laquelle, il concevra une revue spécialisée pour le compte de la marocaine des jeux.
En 2001, Hamza est aussi repéré pour le casting du tournage de la publicité de bienvenue pour les marocains résidents à l’étranger, de la fondation Mohamed V, produite par Vidéorama. Hamza se souvient des quatre jours de tournage : « Une expérience que je n’oublierais jamais. D’abord, on a commencé le tournage au port de Casablanca pour simuler mon arrivée au Maroc, moi, jeune immigré assez aisé, qui vient rendre visite à sa famille. Puis on est allé au quartier des Habous où j’habite. Tout au long de la publicité, l’accent est mis sur les profonds changements de mon pays que je relève. ». Mais du haut de ses 23 printemps, Hamza n’a pas encore mis en avant tous ses atouts. Déjà plein de ressources, il a eu la grande chance d’être né au sein d’une famille d’artistes et d’avoir grandi à l’ombre de grands musiciens et chanteurs dont Abdelouhab Doukkali, mais aussi Abdelhadi Blekhayat , le compositeur égyptien El Joundi, l’illustre luthiste marocain Saïd Chraïbi…
En outre chaque membre de sa famille joue au minimum d’un instrument. Hamza lui-même, qui a eu toutes les conditions réunies pour devenir un vrai musicien, joue du synthétiseur depuis l’âge de quatre ans, mais aussi de la derbouka, pousse la chansonnette à l’occasion… Grand mélomane, il écoute tous les styles de musique sans aucune limite : « Des Chikhat à la musique classique en passant par la variété américaine. Quand je compose, j’essaie néanmoins de mettre en avant le patrimoine musical marocain qui est extrêmement riche en rythmes, en mélodie… Et dans lequel on peut se perdre. ». Et il suffit de visionner les quelques minutes déjà réalisés du film de Farida Belyazid pour connaître le style de Hamza, pour se laisser prendre dans le mélange entre le jazz, l’oriental et la musique des polars classiques à l’américaine.

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