Culture

Karima Skalli : «Ma participation sur la scène Nahda m’a permis d’être entre les bras d’un public magnifique»

© D.R

ALM : Comment est née l’idée de chanter avec la star libanaise Marouan Khoury?
Karima Skalli : L’idée a été proposée par Mawazine que je remercie dans cette édition et qui m’a honorée pour cette initiative, vu que nous sommes passés tous les deux dans le même concert, notamment celui de l’ouverture. J’ajoute aussi que c’est une autre expérience pour moi après celle que j’ai eue avec Lotfi Bouchnaq et avec la cantatrice américaine Wilhelmina Fernandez, lors de l’ouverture du Festival des musiques sacrées en 2000 à Fès. Un dialogue de civilisations que j’encourage et un échange de culture, d’amitié et d’amour où je me situe. Aussi c’est une production qui va rester et un partage que nous allons présenter, Marouan Khoury et moi-même, avec les finitions qu’il faut pour l’âme de la grande artiste Warda qui nous a quittés la veille du concert.

Vous êtes connue pour la prédilection d’espaces clos comme des maisons d’opéra afin de présenter vos concerts. Comment se fait-il que vous ayez accepté de chanter dans un espace ouvert comme celui de Nahda à Rabat?
Ce n’est pas la première fois. Je ne peux oublier la grande scène du Festival des musiques sacrées à Bab Makina et le grand espace qui se trouve dans la région du Chouf entre les magnifiques montagnes du Liban, Beit Eddine, en ouverture aussi. Je ne peux qu’en remercier le bon Dieu. Je confirme que l’art n’a pas de lieux précis comme la culture, c’est surtout un partage. Et ce n’est pas que pour l’élite. Seulement reste la qualité de son pour une écoute pure, sinon la musique est un mouvement dans l’air comme de l’oxygène. Je dirais aussi que ma participation sur la scène Nahda m’a permis d’être entre les bras d’un public magnifique qui constitue ma famille et représente le Maroc.

D’après des échos, vous n’avez pas apprécié la diffusion du concert en direct sur la télé. Pourquoi?
Tout d’abord je remercie tous les ingénieurs, cameramen et techniciens pour leur travail artistique et professionnel. Mais l’absence de moyens de transmission en direct n’a pas mis en valeur la qualité du concert pour l’image et le son.  

Depuis votre participation au festival de Fès, vous avez affiché une prédilection pour la musique soufie. Envisagez-vous de vous spécialiser dans ce genre de chansons pour de bon?
Effectivement je ne fais qu’enrichir mes connaissances dans la culture soufie après plusieurs expériences à Fès et dans d’autres performances en dehors du Maroc, dans des congrès et colloques au Liban, en Jordanie et en Espagne et je pense qu’après mes participations à plusieurs élans il faut bien en choisir un pour mieux donner et prendre aussi.

Des projets à venir?
Je participerai au concert international autour de Roubaiyat Alkhayam lors de l’ouverture du Festival des musiques sacrées de Fès aux côtés de plusieurs artistes de par le monde. Je suis aussi en plein enregistrement de deux albums. Il s’agit de «Al Hob Alsharif» composé par notre grand flutiste Rachid Zeroual et de «Leila» composé par Said Chraibi, qui a déjà été présenté à Fès.

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