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La calligraphie arabe célébrée au musée de Bank Al-Maghrib

© D.R

Il accueille une exposition temporaire jusqu’au 31 mars

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Cette exposition montre l’importance de l’écriture comme témoin du passage de l’homme tout en mettant en lumière la richesse esthétique intemporelle de cet art ancestral.

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Le musée de Bank Al-Maghrib accueille une exposition temporaire intitulée «La calligraphie arabe : entre gestuelle artistique et textualité monétaire». Prévue jusqu’au 31 mars, cette exposition, selon les organisateurs, montre l’importance de l’écriture comme témoin du passage de l’homme tout en mettant en lumière la richesse esthétique intemporelle de cet art ancestral. Dans ce sens, elle donne à voir les œuvres des artistes contemporains et des pièces de monnaie de la collection de Bank Al-Maghrib.

«Elle focalise sur le parcours historique de la lettre monétaire, autant elle célèbre en parallèle l’approche esthétique des artistes exposants, comme étant des plus performants, les uns d’avoir libéré la lettre de son aspect normatif guindé pour la voir se dissoudre totalement ou en partie dans un chromatisme primarisé, les autres de la faire se prendre dans des ramifications semi-décoratives, qui en voilent le sens et la consonance, ou encore se répandre comme une forme virtuelle dans un espace plastique à forte teneur matiériste», lit-on dans une note d’information. Ainsi, les amateurs de l’art découvrent cinq artistes parmi lesquels on retrouve Mohamed Boustane, l’un des artistes calligraphes marocains les plus représentatifs. Ses œuvres s’inscrivent toujours dans le contexte de la lettre arabe.

«La calligraphie classique habite Mohamed Boustane. Mais il a depuis longtemps pris ses distances avec elle. Avide de donner toute liberté à son geste, à son corps, à libérer l’énergie de la pensée», a témoigné à son égard Nicole de Bontcharra, critique d’art. A ne pas manquer les œuvres de Larbi Cherkaoui. Calligraphe d’une inventivité particulière, cet artiste a depuis longtemps libéré la lettre arabe de son orthodoxie pour en faire un signe universel, qui relèverait de la cosmogonie, l’inscrivant dans un espace optique de type abstrait. L’exposition présente également les œuvres de Noureddine Daïfallah, l’un des calligraphes marocains les plus talentueux.

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