«L’ouverture continue», est le titre de l’éditorial du numéro double (231-juin-juillet 2008) de La lettre de Sapress. Cette optique de l’ouverture, «constitue l’axe principal de la pratique relationnelle et de la communication de Sapress sous ses différentes déclinaisons», indique-t-on dans cet éditorial. Selon Sapress cette ouverture se concrétise par l’organisation de multiples rencontres et événements ainsi que la publication d’ouvrages et de la création d’un site web interactif d’informations. Ainsi, afin d’accompagner ce mouvement, La lettre de Sapress augmente le nombre de ses pages et regroupe de nouvelles rubriques. La rubrique «On en parle» présente le colloque tenu le 17 avril dernier organisé dans le siège de Sapress et présidé par Ahmed Herzenni, président de CCDH. Ainsi ce dernier relance le débat et met l’accent sur la liberté de la presse, et ce dans un cadre de plus grande responsabilité et d’observation des règles déontologiques. La rubrique « On en parle» est également marquée par un rappel de la présentation-signature du livre de Abdelhamid El Ouali «Autonomie du Sahara» ayant suscité un vif intérêt de par son actualité cruciale faisant écho aux dernières déclarations de l’ONU conférant à la proposition d’autonomie du Sahara marocain une audience accrue. Et sur la même onde et le même ordre d’idées, deux autres livres ont été présentés dans l’enceinte de Sapress : il s’agit de l’ouvrage d’Henri –Louis Védie «Une volonté plus forte que les sables», une étude originale sur le Sahara, et de celui d’Abdellatif Filali «Le Maroc et le monde arabe». La rubrique «Le point» s’attarde sur les facteurs que les équipes commerciales de Sapress prennent en compte dans leurs objectifs et leur action quotidienne : Nombre grandissant de titres, lectorats plus ciblés, nouvelle réalité sur le terrain.
Concernant la rubrique «Partenaires» du numéro double de La lettre de Sapress, celle-ci comporte une interview accordée à Khalil Hachimi Idrissi, président de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ). Dans cet entretien, ce dernier, sur une question relative à l’état de la distribution au Maroc, a notamment déclaré: «Les résultats en matière de distribution, en vérité, ne sont pas à la hauteur de la réalité, de la qualité, de l’engagement et de l’impact de nos entreprises. C’est une frustration collective qui, à mon sens, touche aussi les distributeurs. Le système tel qu’il est pénalise la presse de qualité et encourage de fait une surenchère «sensationnaliste» parce que toutes les entreprises qui veulent faire du «chiffre», de la «vente», se lancent à corps perdu dans une marginalité éditoriale qui conduit à une impasse, notamment déontologique et judiciaire. Et, à chaque fois, on revient à la case de départ. Tout cela tire vers le bas, décrédibilise tout le secteur, et limite l’élargissement de notre lectorat. Le lectorat de qualité fuit. Et le lectorat de cette forme de presse n’est pas, non plus, extensible à l’infini. Il fait du nomadisme d’un titre à l’autre sans que nous puissions tous dépasser les 300.000 ventes/jour.
Ce qu’il faut c’est mettre à plat ce système et en concertation avec les pouvoirs publics, les distributeurs et les éditeurs de presse, créer les conditions d’une relance et d’une modernisation du secteur de la distribution». La rubrique «Zoom» met le focus sur le contexte particulier de la capitale et qui conditionne la nature de l’activité de l’agence de Sapress. La rubrique «événement», quant à elle, revient sur la 5ème édition du Salon de l’immobilier marocain à Paris (Smap Immo) qui s’est tenue au Parc des expositions Paris Nord Villepinte du 8 au 11 mai, le qualifiant de rendez-vous réussi. «Tant les nombreux visiteurs que les organisateurs ont souligné l’audience accrue de cette manifestation», peut-on lire. Par ailleurs, concluant son éditorial, Sapress convie tous ses partenaires à lui écrire pour enrichir le dialogue sur les différents aspects de leurs activités communes et leurs relations.