Etat des lieux. En effet, les hakers (malfaiteurs de la Toile) sévissent sur le Web en transformant les caractéristiques du site «visité», voire même en le remplaçant. Dans la meilleure des configurations, la page Web est parée de graffitis ou de messages outrageux. Dans le pire des cas, les boîtes mails sont pillées, les courriers électroniques des responsables d’entreprises publiés, et les malfaiteurs contrôlent le site.
Les ennemis : ce sont, en général, des «fous» de la programmation qui se cachent derrière des pseudonymes de type «Biorman», «Dark Code» ou encore «Crime Lordz».
Une seule parade : la sécurité. Compte tenu de la multiplication des risques d’utilisation de l’Internet, la protection juridique inexistante s’impose. Justement lors de la septième journée de l’Internet organisée par la Marocan Internet Society (Misoc), association de défense des internautes marocains, les professionnels du réseau des réseaux ont déploré l’absence de sanctions à ce niveau. Ils ont surtout réfléchi à sécuriser de plus en plus leurs sites.
Opinion des spécialistes. On a constaté que les sites créés sous Linux ont presque tous résisté aux attaques auxquelles ont succombé les sites construits sous Windows. Pourquoi ? Témoignage de Christophe Valera, ingénieur système : «Le risque 0 n’existe pas.
Les méthodes de sécurité appliquées permettent d’éradiquer un grand nombre d’internautes mal intentionnés. La plupart de ces «hakers» utilisent des programmes distribués dans la toile permettant de pénétrer les «trous» de sécurités du système d’exploitation Microsoft Windows. L’utilisation des systèmes d’exploitation Unix ou Linux (variante d’Unix) est recommandée.». Pour Mme Widad Belmajdoub, responsable des services Web à Maroc Connect : «On sensibilise nos clients sur le choix de mots de passe intelligents.(…) On conseille l’hébergement des sites sur des plate-formes Linux ou Solaris. L’hébergement sur une plate-forme Microsoft vulnérabilise le site.». (Voir «Aujourd’hui le Maroc» N°45)