Et de onze pour le Festival international d’arts vidéo de Casablanca. Programmé du 16 mars au 24 avril, cet événement sera abrité par la Villa des arts de Casablanca, où une exposition ayant pour thème « Art vidéo : interactivité et images nouvelles » aura lieu à la même période. Une exposition qui réitère le partenariat de la Villa des Arts avec le Festival international d’Art vidéo de Casablanca, organisé depuis une décennie par la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Ben M’Sik. Cette manifestation s’inscrit, cette année, sous le signe de la diversité. Des oeuvres et des thèmes multiples comme ceux du mouvement, du temps, de l’espace, de la guerre ou encore des religions seront au rendez-vous. L’ambition des organisateurs n’est autre que de présenter et montrer au public des réalisations artistiques contemporaines de qualité.
Pour cela, des oeuvres vidéos et sonores, des installations interactives d’artistes marocains et étrangers de sensibilités différentes ont d’ores et déjà été réunies.
Le visiteur de la Villa des arts, un musée de la Fondation ONA, aura ainsi l’occasion de découvrir la mise en scène interactive autour de la corrélation du tapis, du pouvoir, du corps humain et de l’ornemental dans Coro de Studio Azzuro (Italie), ou encore la complexité et la subtilité des jeux interactifs audiovisuels de l’installation sonore « Qui ne dit mot consent » de James Partaik (Canada). L’Irak sera également à l’honneur pendant cette exposition. Et ce, à travers l’artiste irakien Imad Mansour. Ce dernier souligne dans son installation « Anine » la spirale interminable de la guerre et de la paix dans l’histoire de l’Homme. Hans Peter Kuhn (Allemagne), quant à lui, met en scène un triptyque en mouvement dans l’installation « Trois temps ».
Des artistes étrangers, mais aussi de jeunes talents marocains. A commencer par le talentueux Mohamed El Baz qui nous fait découvrir « Love suprême », nouveau détail de son oeuvre entreprise depuis des années, « Bricoler l’incurable ».
Le visiteur pourra également voir « Traverses », une installation vidéo où Robert Cahen (France) projette, dans un cadre de tableau, les images d’une traversée de brume. Enfin, Ronald Dagonnier (Walonnie-Bruxelles) présente « Obédiences, média vidéo » qui implique le spectateur dans un défilement ininterrompu de symboles.
Organisé depuis déjà une décennie, le festival gagne en éclat d’année en année. La qualité des exposants y est pour beaucoup. L’intérêt affiché de plus en plus par le public marocain aussi.