Culture

La ville du détroit a vibré au rythme du TanJazz

© D.R

Cette édition s’est distinguée par de grandes nouveautés dans la programmation et l’aménagement de nouveaux espaces

Cette vingt-deuxième édition a tenu ses promesses avec un programme exceptionnel de quatre jours de fête musicale avec de grands noms de jazz et dans plusieurs lieux emblématiques de Tanger.

 

La ville du détroit a vibré, du 19 au 22 septembre, au rythme du jazz. Cette vingt-deuxième édition a tenu ses promesses avec un programme exceptionnel de quatre jours de fête musicale dans plusieurs lieux emblématiques de Tanger. «C’est une nouvelle édition avec de nouvelles ambitions. C’est une révolution d’une certaine façon dans l’organisation du festival», a dit Moulay Ahmed Alami, président de Tanjazz 2024, au lendemain de l’ouverture grandiose de cette vingt-deuxième édition au Palais des arts et de la culture, dont l’inauguration des locaux avait été marquée par son accueil il y a quatre mois des festivités de la Journée internationale du jazz (Jazz day).

Inauguré pour la première fois en dehors du Palais des institutions italiennes, ce rendez-vous musical s’est distingué par de grandes nouveautés dans la programmation et l’aménagement de nouveaux espaces dans ce site emblématique, qui a abrité comme lors des précédentes éditions la majorité des concerts programmés. L’objectif de ce festival est rendre l’ambiance encore plus festive à l’intérieur et à l’extérieur de ce palais, afin d’être à la hauteur des festivaliers et des amateurs du jazz. Au niveau de la fréquentation, elle est, selon les organisateurs, toujours en hausse au niveau du public local, national et international. «On espère que la formule va durer le plus longtemps possible», a fait savoir M. Alami.

Ce nouveau rendez-vous, qui s’inscrit dans la continuité des précédentes éditions, a été destiné à célébrer la diversité et la richesse de la musique tout en embrassant la magnifique fusion des cultures marocaines et internationales. Comme c’était le cas pour la belle performance d’Omar Sosa et Majid Bekkas lors du concert inaugural, où se sont entremêlées les mélodies afro-cubaines et les sonorités de Gnaoua Blues. Cette performance rappelle d’autres expériences réussies entre de grands musiciens, à l’instar de l’Américain Randy Weston et le Mâalem tangérois Abdellah El Gourd, qui se sont produits plusieurs fois en duo à Tanger.

Le public avait rendez-vous avec les Gipsy Kings qui ont réussi lors d’une soirée mémorable à électriser la scène avec leur rumba flamenca envoûtante. Avec Nicolas Reyes, l’un des membres fondateurs et voix originale de groupe, ils ont interprété la chanson «Mourir auprès de mon amour», en hommage à l’artiste grec Demis Roussos, mort en 2015.
Notons qu’en plus de grands noms de jazz, cette vingt-deuxième édition s’est distinguée par la participation d’une pléiade d’artistes marocains, dont Hamid El Kasri, mais aussi de jeunes talents comme Jubantouja et Saad Tiouly. Comme à son accoutumée, ce festival a connu dans le cadre de l’animation de la ville une fanfare qui a déambulé dans les principales rues de Tanger.

 

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