Culture

Laila Cherkaoui dévoile ses oeuvres à l’IF de Rabat

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Connue pour l’originalité de sa démarche et sa recherche sur la lumière et les traces de la mémoire, l’artiste-peintre Laila Charkaoui dévoile ses dernières toiles à la galerie de l’institut français de Rabat du 13 janvier au 12 février 2011. Cette artiste casablancaise vise à explorer la vie des formes et la profondeur des couleurs en intégrant des figures architecturales. «J’essaye de capter les traces de la lumière, la peinture ne peut être cantonnée dans des frontières», indique-t-elle. Autodidacte, Laila Cherkaoui a tiré d’expériences personnelles et de tentatives répétées un style original et puissant. Dans une ouvrage paru récemment et qui sera signé en parallèle à son exposition , l’écrivain Abdeselam Cheddadi écrit : «J’admire en Laila Cherkaoui son sens naturel, un naturel qui n’appartient qu’à elle seule, travaillé et poussé à un point de profondeur humaine et de perfection artistique peu commune». Et d’ajouter : «Ce qu’elle fait ce n’est ni de l’art naïf, ni de l’art brut. Ni encore moins un art d’école. C’est un art météoritique, patiemment construit. Maîtrisant la couleur, la ligne et le gestuel en leur substance, elle marche vers cet inconnu ou ce mystère dont l’attrait irrésistible la tenaille en permanence». Pour sa part, Abdelkader Mana, anthropologue, nous confie : «Laila Cherkaoui peint ce qu’elle ressent. Il s’agit d’exprimer ce qui est enfoui en elle. Ses œuvres portent sur l’architecture. Une architecture bien fragmentée». Chaque tableau de Laila Cherkaoui est l’équivalent symbolique de la méditation et du silence. Il s’agit d’une nouvelle naissance et d’une écriture estompée de notre nature intérieure. Après des années d’études dans le domaine du tourisme, cette artiste est née avec l’émotion artistique inscrite dans ses gènes. Son itinéraire  personnel a été marqué par des circonstances et des événements forts qui ont contribué à forger une des personnalités les plus attachantes de la peinture marocaine autant qu’un style particulier d’une grande puissance. Ses œuvres sont présentées actuellement à Portland dans le Maine aux États-Unis à la galerie de l’Université de nouvelle Angleterre, appelée aussi « Le petit Joyau », et ce dans le cadre d’une exposition collective marquée par la participation d’une pléiade d’artistes connus, tels Aaron Stephan, Beverly Hallam, Melita Weserlund, Mark Emerson, Anthony Muench, Brigitte Keller et Christopher Becker.

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