Culture

Laraïchi : «Nous avons atteint nos objectifs»

ALM : Avez-vous atteint les objectifs fixés pour cette 6ème édition du FIFM ?
Fayçal Laraïchi : Notre objectif le plus naturel est d’améliorer la qualité du festival. Et là, je peux vous dire que nous sommes satisfaits des progrès réalisés, au niveau aussi bien de l’organisation que de la programmation artistique.
Tout bien considéré, le plus grand point positif reste la remarquable participation des Marrakchis. On peut dire aujourd’hui que le FIFM est le festival des Marrakchis. Notre objectif premier a été que ce festival appartienne aux Marrakchis. Bien entendu, le rayonnement international est très important. Mais ce rayonnement ne peut exister sans que la ville de Marrakech ne s’approprie ce Festival. C’est ce qui s’est passé cette année.

Quel impact le FIFM peut-il avoir sur le cinéma marocain ?
On ne peut pas faire la promotion du cinéma sans faire la promotion des artistes marocains. Il faut les mettre en avant pour qu’ils soient les premiers bénéficiaires d’un tel événement. Notre rôle est de mettre en valeur nos vedettes et de faire la promotion de notre patrimoine cinématographique. En témoigne l’émouvant hommage qui a été rendu cette année à un acteur marocain extraordinaire, en l’occurrence Mohamed Majd.

Que pensez-vous du palmarès final de cette 6ème édition ?
Mon souhait secret était que notre cinéma soit distingué. On assiste à une formidable montée en puissance de notre cinéma au niveau des thèmes abordés, de la fraîcheur constatée au niveau de la réalisation, ce qui nous donne encore plus d’espoir pour le futur, sachant qu’il y a une autre génération de réalisateurs très jeunes qui pousse très fort.

Les films sélectionnés cette année sont-ils vraiment représentatifs de la cartographie cinématographique internationale ?
La qualité des films est l’un des points forts du FIFM depuis plusieurs éditions. Un travail remarquable a été fait à ce niveau. Et nous sommes d’autant plus heureux que nous avons eu cette année deux films nationaux sélectionnés dans la compétition officielle du festival : «What a wonderful world» de Fawzi Bensaïdi et «Wake-up Morocco» de Narjiss Nejjar.

Contrairement à l’édition précédente, il n’y a pas eu d’ateliers de formation à l’écriture de scenarii cette année. Comment expliquez-vous cette absence ?
Cela fait plus d’un an que le projet est en cours. La fondation du Festival international du film de Marrakech y participe. Nous avons des idées sur les activités annexes du festival. Ce que nous voulons, c’est de mettre en place ce qu’il y a de mieux.

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