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L’art naïf à la manière de Hamza Tounsi : Il a fait son premier dessin sur un tee-shirt

© D.R

A le voir de loin, le jeune artiste-peintre Hamza Tounsi semble timide. Pour échanger avec lui, il faut vraiment le décontracter pour qu’il laisse libre cours à son histoire avec la peinture.

Sa passion s’est, en fait, manifestée dès l’âge de 9 ans. «Quand je manipulais, un de ces jours, le matériel de peinture de mon père, j’ai pris mon tee-shirt et j’ai peint dedans; d’ailleurs il est toujours exposé à l’école primaire où j’ai étudié. Dès lors, mon père, également artiste-peintre, qui a apprécié mon dessin, m’a encouragé», raconte Hamza.

Ce jeune artiste s’est déjà trouvé un style. «Je fais dans le naïf par lequel je suis convaincu. Je veux être l’un des artistes qui contribuent au développement de ce style en y apportant une valeur ajoutée», précise-t-il. Pour mieux illustrer cet art, l’artiste-peintre dessine des paysages de la campagne, halqas et souks pour exprimer «les préoccupations de la société et la tristesse qui s’empare de celle-ci». «J’aime bien dessiner tout ce qui est populaire, y compris le conte», enchaîne-t-il. En plus de ses créations, Hamza tient son inspiration de l’artiste-peintre marocain, Abbès Saladi.

Quant à sa palette, elle est, selon les dires du jeune, artiste, garnie de couleurs traditionnelles et celles de la terre en allusion au Maroc et ses différentes régions. Ses toiles sont, de plus, garnies de tenues traditionnelles entre autres.   

Bien qu’il semble hériter sa passion pour l’art de son père, Aziz Tounsi, auquel il doit une fière chandelle, Hamza a intégré le domaine artistique parce qu’il a sa propre personnalité et s’y sent «à l’aise». Pour sa part, Tounsi père ne manque pas de consulter son fils sur ses toiles. 

Outre la peinture, le jeune artiste, qui se met à dessiner des croquis dans son temps libre, chante du rap. «Dans cet art, je suis parfois agressif. Quant à la peinture, pour laquelle j’ai un fort penchant, elle m’apaise. Dans l’ensemble, l’art me procure un plaisir», indique-t-il. 

Pour l’heure, Hamza, également sportif, bachelier et étudiant de l’ISTA en électronique mécanique, caresse l’espoir d’étudier parallèlement l’art pour y décrocher des diplômes. Il veut également donner un caractère international, voire africain à ses toiles.

Sa dernière participation artistique remonte à la journée internationale de l’art organisée récemment à Rabat et Fès. «Mes œuvres y ont été appréciées par les artistes africains participants», rappelle-t-il.    

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