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«L’art pour l’espoir» : Des artistes de renom portent leurs regards sur la Covid-19

© D.R

Elle rassemble notamment les œuvres de Afifi, Cherkaoui, Hajjaj, Melehi, Qotbi

27 artistes contemporains de renom livreront leurs regards sur la pandémie de coronavirus à laquelle fait face le monde, à la galerie d’art L’Atelier 21 de Casablanca. Il s’agit d’une exposition collective intitulée «L’art pour l’espoir», une thématique intimement liée à la crise sanitaire. «Nous ne pouvions proposer une exposition collective sans tenir compte de la pandémie. Cet ennemi invisible qui tue peut, dans une logique d’auto-dépassement, nous élever aussi face à l’adversité. C’est ce message de force, d’espoir, cette transcendance du réel, qui sous-tend la thématique de cette collective. Chaque artiste est libre d’en saisir et d’en exprimer la teneur comme il le sent», expliquent à ce sujet les responsables de la galerie L’Atelier 21. En effet, l’exposition donne à voir plusieurs œuvres d’artistes. On y trouve le projet «Outside my land» de Saïd Afifi. «À travers ses dessins, cet artiste diffuse l’espoir d’un monde conscient et meilleur», peut-on lire dans le catalogue.

Le public distingue «Between javel & the animal» de Mo Baala ou «On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve» de Mouna Cherrat. «Cette artiste prolonge dans son travail l’art de la mémoire en évoquant imaginaire et histoire pour mettre en scène les notions d’émancipation et de libre arbitre dans des systèmes historiquement et culturellement préétablis». A ne pas manquer «La pensée, détail» de Larbi Cherkaoui ou «H.U.S.A. Bodybuilder» de Hassan Hajjaj. Ce dernier projette sur le ton de la résilience l’exercice physique dans un mode confiné. «Le décor est celui de l’intérieur d’une salle de sport réservée aux femmes. À travers ces codes couleurs, fidèles à l’univers plastique de l’artiste, celui-ci nous communique les vertus de la résistance, du non laisser-aller et de la transcendance», indique-t-on dans le catalogue. Le public aperçoit également «Covid-19» de Mohamed Melehi. «Cet artiste a vécu le confinement comme une expérience étrange, inattendue et brutale qui l’a laissé longtemps désarmé. C’est pour traduire ce malaise qu’il emprunte au noir et au gris foncé leur sévérité intrinsèque et ne laisse qu’un infime espace à une chromatique colorée».

Enfin, a ne pas oublier «Amour et Espoir» de Mehdi Qotbi. «Il s’est dessiné sur ses toiles un ballon en forme de cœur, dont la légèreté et la symbolique évoquent l’enfance, cette période insouciante et heureuse qui illumine ce quotidien incertain et effrayant, soulignant ainsi l’incapacité de faire front à cet insaisissable et funeste nuisible».

L’exposition se tient du 14 juillet au 15 août

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