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L’artiste-peintre marocain Mounir Dehane expose virtuellement, à partir du 15 décembre, ses œuvres intitulées «Espoir».

© D.R

 Cette exposition en ligne sera lancée à 18 h sur la page Facebook de la maison de la culture à Beni Mellal, initiatrice de ce show de toiles.

«Quand le directeur de cette maison, Tarik Ribh, m’a invité à exposer, j’ai accepté volontiers», exalte l’artiste-peintre dont l’intitulé de l’exposition insinue visiblement une lueur d’espoir en cette fin d’année, toujours marquée par la pandémie.
Quant aux œuvres de Mounir Dehane, elles ont la particularité d’être meublées de formes humaines mêlées aux couleurs.
Pour l’artiste-peintre, ces formes, qui sont tantôt des silhouettes, tantôt une tête, sont destinées à «présenter le corps humain qui est le centre de tous les gestes, les émotions et les sensations…». «Comme dans une toile, deux cercles, un grand qui représente la maman, l’autre petit qui est l’enfant, et cette relation d’amour, de joie, sécurité et l’anxiété en même temps», illustre M. Dehane. Pour sa part, la palette de l’artiste est composée de couleurs claires et foncées à la fois. Dans ses toiles, elles y créent un contraste qu’il justifie par «un côté technique». Comme il l’explicite, cet alliage se veut également de «dévoiler nos deux faces, joie et tristesse, les hauts et les bas de nos vies, ce que nous désirons être et ce que les autres attendent de nous !
Nos certitudes et nos dilemmes…». Et d’enchaîner :
«Il y a toujours une symétrie pour chacun de nous, un côté sombre, le mal, et une lumière, un espoir qu’il fallait chercher pour continuer…».
S’agissant du choix de la technique mixte sur toile dans l’ensemble de ses œuvres, il a plusieurs raisons. Dans ce sens il adopte cette technique mixte, comme il faut de tout pour faire un monde, pour exprimer sa «liberté», ne pas être enfermé ou gouverné par une telle ou telle technique, se révolter des fois. «Touché par les situations que nous vivons certes !», s’exprime-t-il. Aussi, le moment de création est toujours surprenant pour lui. «Je ne sais plus ce que je devrai peindre sur une toile blanche, par quoi commencer, ni comment elle sera évoluée et la traiter jusqu’au bout, c’est comme arroser une fleur, gâter un bébé, un moment de création est une délivrance, une évasion dans le temps et dans l’espace», exalte-t-il.
Et ce n’est pas tout ! Les œuvres de Mounir Dehane illustrent les couvertures de livres sur propositions de quelques amis écrivains à l’artiste-peintre. «Ils trouvaient des gestuelles, des thèmes sur mes toiles, exprimant les propos de leurs écrits, avec du graphisme, des signes, traits. Mes tableaux contemporains restent universels, j’ai donc offert ces couvertures gratuitement. On s’entraide, il y a une complémentarité sur tous les niveaux de la culture !», indique-t-il.
Outre cet événement en ligne, l’artiste, qui a récemment exposé ses œuvres à la Galerie My Art de Marrakech, n’en a pas visiblement d’autre pour cette année. «Malheureusement, il y avait un projet d’une exposition individuelle de mes dernières recherches, mais 2020 n’était pas une année facile», avance l’artiste dont le prochain show de toiles devra, selon lui être reporté pour 2021 à Casablanca ou Marrakech. «Si tout va bien !»,
espère-t-il vivement.

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