Le court-métrage fait son cinéma

La ville de Casablanca s’apprête à abriter la deuxième édition du Festival international du court-métrage et du documentaire. L’événement, prévu du 26 mai au 1er juin prochain dans plusieurs espaces de la mégalopole, verra la participation de 40 courts-métrages et de 15 documentaires. La compétition officielle qui mettra en lice huit courts-métrages et deux documentaires se déroulera au cinéma Rialto. «Les autres films seront projetés dans le cadre du panorama dans cinq complexes de la capitale dont Sidi Belyout», déclare le directeur du festival Mohamed Mochtarey. Contrairement à l’année précédente, cette manifestation est ouverte aux courts-métrages et documentaires internationaux. En plus des productions locales, les organisateurs ont voulu enrichir la programmation de cette année en changeant de registre. «Lors de sa création en 2006, le festival était national, cette année, il a une portée internationale», souligne le directeur de la manifestation et président de l’association organisatrice du festival. Ce réalisateur résidant en Italie a pris contact avec quelques cinéastes en Europe pour qu’ils envoient leurs œuvres cinématographiques. Jusqu’à présent, la liste officielle des films qui seront projetés n’a pas encore été finalisée. «Après l’appel à participation lancé il y a quelque temps, nous avons reçu près de 75 films de court-métrage et documentaires confondus, mais nous n’avons pas encore fait la sélection finale», explique l’animateur du festival Mohamed Marhraoui Tziri.
Le festival n’aura pas lieu uniquement dans des endroits fermés. En plus des projections au cinéma Rialto et dans les complexes culturels, le comité d’organisation prévoit des projections en plein air dans les quartiers périphériques : Sbata, Sidi Moumen et Sidi Bernoussi. Un écran géant devrait également être installé sur la place Nevada située en face de la willaya du Grand Casablanca. Mais les organisateurs attendent toujours l’autorisation. «Nous avons reçu toutes les autorisations, à part celle de la place Nevada», indique Mohamed Merhraoui.
Un colloque sur le piratage et un atelier d’écriture de scénarios figurent également au programme.
Après la projection du court-métrage « Nostalgie » de Mohamed Ziraoui, une rencontre sur la fermeture des salles et le piratage sera animée par des intervenants du Bureau marocain des droits d’auteurs (BMDA). Selon Mohamed Mouchtarey, ce festival est financé à 80% par l’association. A l’instar de l’édition précédente, le budget de cet événement est de 100.000 DH.