Suite à une candidature commune présentée par les quatre pays du Maghreb
C’est fait. Le couscous, le plat emblématique et identitaire du Maroc et du Maghreb, vient d’être inscrit à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. En effet, les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous ont fait leur entrée, à l’occasion de la 15ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient en ligne du 14 au 19 décembre. Déposée en mars 2019, la candidature du couscous à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco est le couronnement de plusieurs mois de travail mené par les experts des quatre pays du Maghreb, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie, qui ont réussi à monter un dossier solide en vue de l’inscription de cette spécialité culinaire du Maghreb sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité. En effet, selon l’Unesco, cette inscription fait suite à une candidature commune présentée par les quatre pays du Maghreb.
Intitulé «Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production du couscous», le dossier maghrébin figurait parmi une quarantaine d’autres candidatures soumises au Comité en vue de statuer sur leur inscription sur la liste 2020. La même source ajoute que «les délégations maghrébines à l’Unesco récoltent aujourd’hui le fruit des efforts de coopération partagés à travers l’inscription des savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production du couscous, en tant que patrimoine universel à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité».
Notons que le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a pour missions de promouvoir les objectifs de la Convention de l’Unesco pour la protection du patrimoine culturel et naturel, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de faire des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il étudie également les demandes d’inscription sur les listes ainsi que des propositions de programmes ou de projets. Le Maroc est membre de ce Comité pour un mandat de quatre ans de 2020 à 2024.