A partir du 9 octobre, le nouveau «Black Tea» d’Abderrahmane Sissako sera projeté dans les salles de cinéma. Dans ce film, le réalisateur nous plonge dans l’histoire d’Aya, une jeune femme ivoirienne, et Cai, un marchand de thé chinois, qui se retrouvent confrontés à la complexité des différences culturelles. Aya, après avoir refusé un mariage arrangé en Côte d’Ivoire, s’exile en Chine pour chercher une nouvelle vie.
Elle y rencontre Cai, un homme d’affaires chinois de 45 ans, avec qui elle tisse une relation profonde. Cependant, leur amour devra faire face aux tumultes de leurs passés et aux préjugés sociétaux. Le film aborde des thématiques universelles telles que l’exil, l’identité culturelle et la quête d’une vie harmonieuse. À travers l’histoire d’Aya et de Cai, Black Tea illustre la rencontre entre l’Afrique et la Chine, deux continents qui ont historiquement peu interagi à un niveau aussi personnel, social et économique.
Abderrahmane Sissako, réalisateur acclamé pour Timbuktu, poursuit ici sa réflexion sur l’exil et l’identité. Le film transcende les barrières géographiques et culturelles en racontant une histoire universelle. Les scènes tournées à Taïwan, malgré un contexte majoritairement chinois, contribuent à l’ambiance poétique et onirique qui traverse tout le film. Sissako explique que, plus qu’un simple lieu de tournage, ce sont les personnages et leurs rencontres qui constituent l’essence de son œuvre. Black Tea est un hommage à la force des relations humaines et à leur capacité à briser les stéréotypes et à bâtir des ponts entre les peuples.