Avant-première : Le nouveau film «Le grand cirque» de son co-réalisateur d’origine marocaine Booder, gagne en bonne promotion dans le Royaume. Une volonté que le cinéaste exprime, mardi soir à Rabat, lors de son avant-première.
A l’arrivée mardi soir au cinéma Renaissance à Rabat, plusieurs enfants sont déjà sur place. Une femme maquille le visage de certains, au moment où d’autres apprécient l’entrée ornée de ballons. Ils y prennent des photos en attendant le début de la projection du nouveau long-métrage « Le grand cirque » de son co-réalisateur et scénariste d’origine marocaine Booder, avec la Française Gaëlle Falzerana. Au fait, cet artiste qui y joue également le premier rôle tient à cette diffusion dans le Royaume d’après ses révélations en prélude au lancement de ce film à découvrir par petits et grands. La projection donne d’ailleurs à voir un film tantôt hilarant tantôt émouvant.
A propos de cette sortie à Rabat, il précise à ALM : «Dans le Royaume, c’est moi qui ai voulu que le film y soit présenté». «Nous avons tout fait pour que le film soit le 15 février au Maroc et en France, voire en Belgique», s’exprime Booder, de son vrai nom Mohamed Benyamna, en qualifiant le film de «familial». Il confie même ses ressentis. «C’est aussi une œuvre qui est faite avec le cœur. Il y a quelques scènes que j’ai vécues. D’autant plus que les enfants me font du bien», révèle-t-il.
Dans l’intrigue, il n’est pas, pour lui, question de parler de maux. «Je ne voulais pas traiter la maladie. Je voulais plutôt parler de la vie. Les clowns réussissent là où les médicaments échouent», estime-t-il en rappelant qu’une tournée est aussi dédiée au film en France. Devant des enfants de différentes fondations, comme la Fondation Lalla Meryem, la Fondation Lalla Salma et l’Amsat (Association marocaine de soutien et d’aide aux personnes trisomiques), l’acteur se livre davantage : «Ce film est un hommage à tous les clowns qui se rendent aux hôpitaux pour faire rire les enfants et leurs parents». «Pour ma part, j’étais un enfant hospitalisé quand j’étais petit.
Je suis né au Maroc, je suis parti à l’Hexagone en état de maladie», raconte-t-il en contrôlant ses émotions. Par la même occasion, il rappelle être né en été en Ramadan 1978. «Le médecin à Figuig a appris à ma mère que je n’en ai pas pour longtemps. Alors je suis parti en France où mon père travaillait. J’ai passé 7 ans dans un hôpital où des clowns venaient pour me faire rire avec mes parents. Quand je suis devenu comédien, je n’ai pas oublié ma provenance. J’y suis revenu voir les enfants qui veulent qu’on s’amuse avec eux. C’est une belle leçon de vie», détaille-t-il dans la salle en présence également de membres de la Fondation Hiba.
Cela étant, les petits présents ne manquent pas de plaisanter en pleines séquences hilarantes et de s’émouvoir en cas de scènes touchantes. Ils sont quand même sages lors de la projection du film hormis quelques bruits maîtrisés par les adultes qui les accompagnent. Un plaisir de regarder l’œuvre avec ces enfants!
Et ce n’est pas tout ! Le film, couronné entre autres par l’humour d’Eko, est projeté à quelques mètres. Lors de la même soirée, il est diffusé en avant-première au Cinéatlas Rabat Colisée qui en fait l’annonce sur sa page officielle Instagram tout en révélant la présence de l’artiste sur place. D’une bonne pierre, deux jolis coups.
