Culture

«Le Maroc occupe une grande place dans mon cœur»

© D.R

La star libanaise Ramy Ayach vient de faire un don de sang au profit des victimes du séisme d’Al Haouz et régions. L’occasion, pour lui, de se livrer sur la portée de son geste et d’exprimer son attachement au Royaume, voire de faire un bilan de ses actions caritatives au Maroc. A son sens, il n’est pas question de parler art tant que le pays est en train de surmonter cette crise bien qu’il ait un projet tout complet.

ALM : Vous venez récemment de faire un don de sang au profit des victimes du séisme d’Al Haouz et régions. Que représente ce geste pour vous ?
Ramy Ayach : J’en suis fier. Cela veut dire que nous, les Arabes, sommes soudés. Le Maroc occupe une grande place dans mon cœur à vrai dire !

Après votre initiative, comment inciter d’autres artistes de nationalité étrangère à adopter votre attitude au Maroc ?
C’est un devoir pour tout Arabe et non seulement les artistes ! C’est le devoir de tout le monde ! Le Royaume a beaucoup donné aux artistes et aux Arabes ! En moment de crise, il est temps d’être soudé, de nous soutenir les uns les autres et montrer que nous sommes concrètement unis, sans se contenter de simples paroles, avec un pays ami et frère du Liban.

Vous n’êtes pas à votre premier geste en faveur du Maroc. Vous êtes connu d’ailleurs pour votre philanthropie à travers notamment votre association « Ayach pour l’enfance ». Quel bilan en faites-vous pour l’heure?
Quand j’ai participé, en 2019, au festival Mawazine, j’ai présenté toutes mes rentes aux actions caritatives et à l’apprentissage des enfants aux écoles.
Et à chaque fois que je viens au Maroc, j’ai une action sociale pour deux raisons. La première c’est que l’œuvre philanthropique et sociale est, depuis longtemps, l’une des bases de mon métier. La deuxième raison étant le Royaume pour lequel nous vouons un grand amour.

Qu’en est-il de vos nouveautés artistiques ?
J’ai, avec la société « Mazzika », tout un album qui sera bientôt de sortie. Pour le moment, je suis au Royaume en attendant que cette crise prenne fin. En même temps, j’ai un focus humain d’être avec mes amours au Maroc. J’espère que cette crise sera bien surmontée pour pouvoir parler art par la suite.

Un dernier mot ?
Quand le Maroc a eu cette crise, il y avait une autre au Liban qui passe par plusieurs crises d’ailleurs. L’essentiel c’est d’être aux côtés de nos frères dans tout pays arabe.

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